Emery Okundji, ministre intérimaire sortant de l'Enseignement Primaire Secondaire et Professionnel, "EPSP", a pris part au panel des ministres africains organisé dans le cadre de la conférence internationale sur l’Intelligence Artificielle à Beijing en Chine.
Ces assises qui se sont déroulées du 14 au 18 mai dernier, ont été placées sous le thème "Réduire la fracture de l'intelligence Artificielle en donnant la priorité l'Afrique".
Selon Emery Okundji Ndjovu, l'Intelligence artificielle génère de nouvelles solutions d'enseignement et d'apprentissage pour le développement de l'éducation dans le monde.
Pour l'Afrique, l'intelligence Artificielle doit être un axe d'action prioritaire pour réduire la fracture numérique et sociale", a indiqué Emery Okundji dans son intervention.
En outre, le ministre Okundji a précisé que l’Intelligence artificielle doit être un axe d’action prioritaire pour réduire la fracture numérique et sociale. Ainsi, soutient Okundji, les pays africains doivent permettre à leurs populations un accès au haut débit abordable et universel de même qu’une augmentation de l’utilisation des services à large bande dans leur région.
Pour atteindre ce challenge Emery Okundji estime que les États africains doivent développer des infrastructures de communication électronique "Large Bande" notamment les réseaux de transmission à fibre optique et le recours à la transmission satellite.
Le ministre de l'EPSP a suggéré que les pays africains puissent avoir une vision globale des politiques publiques sur l’Intelligence artificielle au service du développement durable.
"La complexité des conditions technologiques nécessaires pour progresser dans ce domaine suppose l’alignement de multiples facteurs et institutions. Les politiques publiques doivent fonctionner en partenariat au niveau national et international afin de créer un écosystème d’Intelligence Artificielle au service du développement durable", insiste Emery Okundji.
Il a également invité les africains à surmonter les obstacles liés aux infrastructures en créant les conditions indispensables à la mise en œuvre de nouvelles stratégies tirant partie de l’Intelligence artificielle pour améliorer l’apprentissage.
Selon lui, ils doivent développer cette entente commune pour préparer les enseignants à un enseignement alimenté par l’Intelligence artificielle et pense que les enseignants doivent acquérir de nouvelles compétences numériques pour utiliser l’Intelligence artificielle de façon pédagogique et pertinente.
Actuellement, Emery Okundji et sa suite se trouvent à Dakar, capitale du Sénégal où ils prennent part à une autre activité.
Jephté Kitsita depuis Lubumbashi