Les considérations séparatistes entre Katangais et Kinois au sein du 67 est un montage grossier des militants de la déstabilisation de cette plate-forme politique opposée au glissement et au dialogue.
Les départs annoncés du G7 de Moïse Katumbi, Gabriel Kyungu et Charles Mwando Nsimba relèvent de l’intox. Ni l’un ni l’autre ne s’est désengagé de cette plate-forme politique engagée au combat pour l’alternance et le respect constitutionnel en République démocratique du Congo. C’est la substance de l’échange d’hier jeudi 28 janvier entre le président de l’Unadef et président en exercice du G7, Charles Mwando Nsimba et la presse.
Au siège du G7 où s’est tenu ce point de presse, la présence dans la salle de conférences de tous les délégués des partis du G7 autour du président de cette plate-forme, a traduit un démenti cinglant aux informations distillées notamment sur les réseaux sociaux. « C’est un montage grossier de ceux qui ne supportent pas les vérités soutenues par les acteurs du G7», a déclaré l’ex-premier vice-président de l’Assemblée nationale avant de rassurer qu’il n’y a aucune considération séparatiste de clivage au sein du G7.
Au sujet de l’empêchement qu’il venait de connaître à Lubumbashi alors qu’il devrait se rendre à Moba, le président en exercice du G7 s’est exprimé en ces termes : « Nous avons le droit d’in former suffisamment là population. Je vais entreprendre une tournée à cet effet dans le pays et je repartirai jusque dans ma circonscription », a-t-il indiqué.
Pour Charles Mwando, ce sont les ennemis de la démocratie qui veulent empêcher les acteurs du G7 à expliquer à la population les dessous du dialogue et le pourquoi de l’appel au boycott de ce forum destiné à consacrer la violation de la Constitution. « On tient à nous museler, mais nous sommes déterminés à faire face à l’oppression. Nous n‘avons pas d’armés. Et notre seule arme, c’est la liberté d’expression », a-t-il fait remarquer.
QUI SONT LES TENANTS DU GUSSEMENT?
La violence redoutée en cette année qui consacre la fin du deuxième et dernier mandat constitutionnel de Joseph Kabila, a un provocateur, selon Mwando. Il s’agit de ceux qui œuvrent en faveur du glissement. « La MP croit gagner en termes de temps sans savoir qu’à la date butoir elle sera dos au mur », a-t-il prévenu. Qui sont les tenants du glissement? Charles Mwando présente en réponse deux catégories d’acteurs politiques. Il s’agit de mal élus et de non-élus qui sont au parlement. « Si nous devons aller aux élections aujourd’hui telles que prévues par la Constitution, pas moins de 60% de ceux qui sont actuellement dans l’hémicycle, seront débarqués. D’où, l’intérêt égoïste à gagner du temps pour rester encore deux ou trois ans », a soutenu le président du G7.
Au sujet de la position de la Belgique, traduite dans les propos de son ministre des Affaires étrangères lundi 25 janvier à Bruxelles à l’occasion de l’ouverture des journées de contact diplomatiques, le G7 se dit satisfait et appelle d’autres partenaires à se prononcer clairement comme la Belgique.
Pour rappel, le chef de la diplomatie belge, Didier Reynders, a invité le chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila, à assurer une transition démocratique et pacifique au sommet de l’Etat, au terme d’élections présidentielles. Didier Reynd.ers a rappelé que le deuxième mandat de l’actuel président congolais s’achève cette année et que la Constitution lui interdit de briguer un nouveau mandat.
Par LP