Le président de la CENI, l’Abbé Apollinaire Malumalu a regagné le pays en toute discré¬tion. Les tabloïdes de la place ont parlé de son retour fait en catimini loin des cameras. Une source avance que le président de la CENI a atterri à Kin aéro sur une chaise roulante. Si cela s’avère vrai, cela signifie que le prési¬dent de la CENI n’a pas encore retrouvé toutes ses capacités. Cela con¬firme l’hypothèse selon laquelle, Malumalu est toujours malade que sa santé reste préoccu¬pante.
Une source bien introduite à la Kabilie soutient que le pouvoir suggère de remplacer Malum¬alu par le Sénateur Marini Bodo. Parce que, d’après elle, Malumalu a une position am¬biguë. Il est toujours très lié à Pierre Lumbi, le patron du MSR, qui s’oppose au main¬tien de Kabila au pouvoir au-delà de 2016. Politiquement, Malumalu, vu ses liens avec Lumbi, représente une men¬ace à la mouvance présiden¬tielle pour les échéances à venir. Déjà que, d’après une source, Malumalu s’oppose à la révision Constitutionnelle. Ses tribunes soit articles à jeune Afrique illustrent tout. Récemment encore à Jeune Afrique, il avait publié un article sur les colonnes de Jeune Afrique qu’il est contre la révision.
Pendant les périodes troubles du lundi 19 janvier, d’après une autre source confirme que Malumalu en personne avait passé un coup de fil à Kengo, président du Sénat pour faire élaguer l’alinéa 3 de l’article 8 de la loi électo¬rale dit de Boshab qui a causé d’énormes pertes en vies hu¬maines. Si Kabila parvenait à éjecter Malumalu de la tête de la CENI, cela prouve qu’il n’a plus confiance à ce dernier qui prend des positions con¬tre son pouvoir. Le flou en¬tretenu autour de Malumalu démontre que le navire de la MP et de la Kabilie coule petit à petit. Si Malumalu arrive à prendre des distances avec le régime, cela augure un très mauvais présage pour celui-ci en mal de positionnement.
YVES BUYA