Société

Plus de 2.000 personnes sont arrivées en une semaine dans le nord-ouest de la République démocratique du Congo après avoir fui le regain de violences en Centrafrique, ont annoncé hier mardi 7 octobre, le Haut-commissariat aux réfugiés de l’ONU (HCR) et le Programme alimentaire mondial (PAM). L’"escalade rapide de la violence" en Centrafrique a provoqué la "fuite de plus de 2.000 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, vers la République démocratique du Congo (RDC) voisine en l’espace d’une semaine", indique le communiqué de presse conjoint de ces deux agences onusiennes.

Depuis une semaine, les bus Transco qui assuraient les navettes entre le campus de l’Université de Kinshasa et l’Upn dans la commune de Ngaliema ne sont plus opérationnels. Une situation qui met en difficulté les étudiants qui empruntent cette voie.

Le recouvrement forcé de la vignette, pour les propriétaires des engins motorisés roulants, débutera à partir du 15 octobre prochain. Le chef de division véhicule de la Direction générale des recettes de Kinshasa (DGRK), Claude Mule, l’a annoncé mardi 6 octobre, au cours de la conférence de presse organisée à Kinshasa. Cette annonce concerne tous les assujettis qui n’ont pas encore payé leurs vignettes dans le délai. La DGRK indique que tous les contribuables qui ne vont pas s’acquitter de ce devoir, seront soumis à d’autres pénalités et frais administratifs.

Les enseignants de plusieurs villages de Kwilu parcourent de longues distances à pied pour aller percevoir leurs salaires à Kikwit, chef-lieu de la nouvelle province de Kwilu. Exaspérés, ils demandent aux autorités de trouver une solution pour leur éviter de devoir abandonner leurs élèves pendant plusieurs jours à la recherche des salaires. «Nous sommes payés ici à Kikwit. On laisse nos classes, nos familles. Nous venons faire deux ou trois jours ici pour attendre la paie», témoigne Musetele Maker, directeur d’une école primaire qui affirme avoir parcouru 45 km à pied.

Le programme national d’hygiène aux frontières éprouve des difficultés de fonctionnement depuis son déploiement le 25 septembre dernier à Ndu dans le Bas-Uele, à la frontière entre la RDC et la République Centrafricaine. Des Centrafricains qui fuient l’insécurité dans leur pays passent par cette frontière. Certains ne présentent pas leurs cartes de vaccination. Ce qui fait craindre la propagation des épidémies.

Les pays qui accueillent des réfugiés rwandais qui ont fui leur pays avant le 31 décembre 1998 ont annoncé le vendredi 2 octobre dernier que les opérations de rapatriement volontaire de ces réfugiés prendront fin le 31 décembre 2016.

La société civile de Gbadolite (Nord-Ubangi) réclame que des vols de la compagnie aérienne Congo Airways desservent leur ville. Son président, Taylor Taima, indique que la ville de Gbadolite devenue chef-lieu de la nouvelle province du Nord-Ubangi est dotée d'un aéroport international qui dispose, selon lui, de l’une des plus longues pistes du pays.

Il y a un an débutaient les massacres de Beni dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Sans aucun signe annonciateur, un havre de paix, Beni, s’est transformé, du jour au lendemain, en sordide abattoir. Des escadrons de la mort s’exprimant, pour la plupart, en kinyarwanda, surgissent des fourrés et se mettent à tuer femmes, enfants, vieillards,… sans motif apparent. Les victimes agonisent et meurent dans des conditions particulièrement atroces. Les tueurs se servent de machettes, de haches, de pilons, de douilles de houe, de marteaux, de couteaux.

Comme mécanisme de participation des acteurs locaux au développement, la décentralisation mérite bien d’être expliquée à la base. A Kinshasa, le ministère de la Décentralisation projette une campagne de sensibilisation à cet effet. Mais avant, ce sont des calicots qui son affichés, avec des messages clairs qui permettent aux kinois de participer au développement de leurs communes.

Les femmes qui veulent entreprendre sons souvent butées au problème de fonds de démarrage. C’est ce qui a justifié, samedi 3 octobre 2015, l’organisation par l’ONG Espace vital, partenaire de Aire de femmes, une ONG basée à Bruxelles, d’un atelier sur le micro-crédit. Cadre : la salle de réunions de la Maison de laïcité sur la 10ème rue dans la commune de Limete à Kinshasa.