Santé

Le vice-gouverneur de la province du Sud-Kivu Marc Malago Kashekere a, le mercredi 27 novembre à Kamituga, lancé la campagne de vaccination contre la rougeole. L’autorité provinciale appelle les parents à la mobilisation pour amener les enfants à se faire vacciner contre la rougeole.

Des miliciens Maï-Maï ont tenté d'attaquer une position des équipes de la riposte contre Ebola dans la cité de Mangina-Kasitu, à Beni-territoire (Nord-Kivu), la nuit de mercredi à ce jeudi 28 novembre 2019.  Cette tentative d'attaque rebelle a été été vite déjouée par les éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC). Des sources locales dressent un bilan provisoire d'un milicien Maï-Maï neutralisé par les forces de sécurité lors de la controffensive.

Une attaque rebelle contre les équipes de la riposte a visé la contrée de Biakato, située dans le territoire de Mambasa (Ituri), la nuit de mercredi à ce jeudi 28 novembre 2019. Ces violences sont mises à l'actif des miliciens Maï-Maï. Lors de l'attaque, les assaillants ont pris pour cible la base de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Bilan, 2 morts tous agents de la riposte contre la maladie à virus d'Ebola.  Des otages sont également rapportés. Ce, aux côtés de plusieurs dégâts matériels (3 véhicules incendiés). 

Dans une interview accordée à 7SUR7.CD ce samedi 23 novembre 2019, le docteur Jean-Jacques Muyembe Tamfum, secrétaire technique du comité multi sectoriel de riposte à la maladie à virus Ebola, a fait savoir que les équipes de riposte dans la ville de Beni sont appelées à la prudence à cause des manifestations de protestation observées ces derniers jours. Cependant, le docteur Muyembe Tamfum a tenu à préciser que les activités de riposte contre le virus Ebola ne sont pas suspendues à Beni.

Le secrétaire technique du comité multi sectoriel de riposte à la maladie à virus Ebola, le docteur Jean-Jacques Muyembe, a visité les centres de vaccination érigés dans deux aires de santé de Karisimbi en ville de Goma (Nord-Kivu), ce vendredi 22 novembre 2019. Dans ces deux centres (Majengo et Kahembe), le deuxième vaccin Johnson & Johnson est administré à la population depuis le 14 novembre dernier.

373, c'est le nombre de personnes qui ont déjà reçu le vaccin Johnson & Johnson dans deux aires de santé de Karisimbi en ville de Goma, province du Nord-Kivu, depuis le début de la vaccination le 14 novembre dernier, en riposte à l'épidémie d'Ebola. C'est le comité national multi sectoriel de riposte qui a donné l'information dans le rapport de la situation épidémiologique publié le mercredi 20 novembre.

La Division Provinciale de la Santé (DPS), a affirmé, lundi 18 novembre dernier, avoir enregistré 3.000 cas de rougeole dans les zones de santé de Lubero, Butembo et Katwa (Nord-Kivu). La vaccination contre cette malade létale s’annonce également pour la semaine prochaine. Elle va cibler les enfants dont l’âge varie entre 6 et 59 mois. Ce, dans 17 zones de santé.

L'Institut National des Recherches Biomédicales, (INRB), a ouvert depuis le jeudi 14 novembre dernier, les travaux du 10 ème congrès international de pathologie infectieuse et parasitaire à Kinshasa. Ces travaux  placés sous le thème : « Maladies infectieuses et parasitaires : défis contextuels, gènes, environnement et perceptives », visent à mobiliser les scientifiques autour de la lutte contre la résurgence des épidémies.

L'Union Africaine s'engage à prêter mains fortes aux actions du gouvernement congolais, à travers le ministère de la santé publique et l'Institut National de Recherche Biomédicale (INRB), pour juguler la maladie à virus Ebola qui sévit dans la partie Est du pays.  C'est ce qui justifie la présence à Kinshasa pour une mission officielle, d'une délégation d'AFRICA CDC, organe technique de l'UA chargée de la prévention et la lutte contre les maladies. 

Le vaccin Johnson & Johnson, a été administré pour la première fois ce jeudi 14 novembre 2019, à la population de Goma dans deux aires de santé (Kahembe et Majengo), de la zone de santé de Karisimbi. Pour le professeur Steve Ahuka, coordonnateur général de la riposte, ce vaccin vient "compléter le premier vaccin qui a été utilisé depuis le début de l'épidémie afin de servir à la prévention dans les zones qui ne sont pas encore touchées".