Environnement

Le directeur général de l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN), Cosma Wilungula, a été suspendu de ses fonctions depuis le 3 août 2021 par la vice-premier ministre de l'environnement et de développement durable, Eve Bazaiba. La notification relative à cette suspension a été signée le 7 août par le secrétaire général à l'environnement, Benjamin Toirambe.

Au cours du conseil des ministres du vendredi 6 août 2021, la vice-premier ministre de l'environnement et de développement durable, Eve Bazaiba, a rendu compte de la participation de la République démocratique du Congo à la réunion des ministres de l'environnement du G20 à Naples en Italie du 22 au 23 juillet dernier et aux travaux préparatoires de la COP 26 à Londres du 22 au 29 du mois passé. Aux réunions ministérielles de Londres, Eve Bazaiba a plaidé afin que le statut de puissance climatique de la RDC soit reconnu et récompensé. 

A l'occasion de sa visite des installations du  Corps pour la protection des parcs nationaux et réserves naturelles apparentés (CorPPN), une structure paramilitaire de l'institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), la vice-premier ministre de l'environnement, Eve Bazaiba, a réagi sur l'arrêté portant autorisation d'abattage d'animaux protégés moyennant le payement d'argent, signé par Sele Yalaghuli et Claude Nyamugabo, respectivement anciens ministres des finances et de l'environnement.

Tôt le matin du 31 juillet dernier, un phénomène étrange a été observé dans la rivière de Tshikapa en province du Kasaï. Les eaux ont changé de couleur et des poissons ont été retrouvés morts au-dessus des eaux. Dans un point de presse animé le mardi 03 août 2021, le ministre provincial ayant dans ses attributions la pêche, l'élevage et l'environnement, Evariste Vetshi Bopambo, demande à la population de s'abstenir de consommer les eaux et les poissons de cette rivière.

Prétendant participer à la mobilisation des recettes, l'ancien ministre des finances, Sele Yalaghuli, avait signé un arrêté sur initiative de son collègue de l'environnement et de développement durable, Claude Nyamugabo, permettant la capture, la domestication, la vente et même l'abattage des espèces sauvages, notamment celles en voie d'extinction et protégées par la convention du patrimoine mondial et la convention de Washington sur le commerce des espèces (CITES).

En prélude de la 26ème conférence des Nations-unies sur le climat (COP 26), qui aura lieu au mois de novembre prochain, il se tient à Londres du 25 au 26 juillet 2021 une réunion des ministres en charge des questions environnementales des pays signataires de la convention cadre des Nations-unies sur les changements climatiques Y prenant part, Eve Bazaiba, vice-premier ministre de l'environnement et de développement durable a plaidé pour la compensation des sacrifices consentis par la RDC pour maintenir son couvert forestier, grand réservoir du dioxyde de carbone.

La nouvelle du retrait du Parc National de la Salonga sur la liste du patrimoine mondial en péril est tombée le lundi 19 juillet 2021. Jeudi dernier, le directeur général de l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN), Cosma Wilungula, a tenu un point de presse pour expliquer les raisons de ce retrait, les avantages que tirera la RDC de cette décision du comité du patrimoine mondial et pourquoi Salonga était sur cette liste rouge depuis 1999.

L'UNESCO a retiré le parc national de Salonga sur sa liste du patrimoine mondial en péril ce lundi 19 juillet 2021. La décision a été prise à l'issue des travaux de 3 jours du comité du patrimoine mondial. "Le comité du patrimoine mondial, réuni en ligne depuis le 16 juillet, a décidé aujourd'hui de retirer le parc national de Salonga (République démocratique du Congo) de la liste du patrimoine mondial en péril en raison de l'amélioration de son état de conservation", annonce l'UNESCO dans un communiqué publié sur son site internet.

Le parc des Virunga est unique en son genre pour plusieurs raisons. Premier Parc national d'Afrique en 1925, il abrite les mondialement connus gorilles de montagnes, endémiques de la région, ainsi que beaucoup d'autres espèces.

L'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) met à la disposition de la République démocratique du Congo et du Cameroun 4,2 millions d'euros pour contribuer à créer un environnement favorable et inclusif pour la recherche et l’innovation dans ces deux pays du bassin du Congo afin d'y favoriser le développement durable et la réduction de la pauvreté.