Economie

Le ministre de l’Economie, Modeste Bahati, affirme que l’institution de la Taxe sur la valeur ajoutée est une expérience non convaincante en RDC. Dans une interview accordée lundi 4 avril à Radio Okapi, il estime que cette taxe a été appliquée dans la précipitation. «Le problème qui se pose au jour d’aujourd’hui, ce que cette TVA, on l’a appliquée dans la précipitation.

Comme indiqué dans un premier communiqué daté du 28 mars (« Grâce au soutien continu du Gouvernement et de la Banque Centrale du Congo, la BIAC poursuit avec succès son plan de refinancement et de réorganisation »), la BIAC a fait l’objet d’un audit de la Banque Centrale du Congo (BCC), de juin 2015 à février 2016.

La réunion de la Troïka stratégique tenue hier lundi 28 mars a reconnu que la monnaie nationale connait une dépréciation de 0,07% sur le marché indicatif et de 0,6% au marché libre. Le dollar américain se négocie officiellement au taux de 937,54FC tandis que sur le marché parallèle c’est la valse variant entre 930 et 960.Cette dépréciation intervient au moment où les prix des matières premières sont en hausse. La tonne métrique du cuivre a gagné 2,34% en passant de 4.944,50 USD à 5.060,00 USD, franchissant la barre symbolique de 5.000 USD.

La nouvelle équipe dirigeante a pour mission d’accélérer la restructuration de la BIAC pour lui donner un nouvel élan après une période difficile.   Mis en difficulté depuis la fin du mois de février suite à la décision de la Banque centrale du Congo (BCC) de supprimer son refinancement à la Banque internationale pour l’Afrique au Congo (Biac), le Directeur Général de l’établissement, Michel Losembe, a présenté hier, lundi 28 mars, sa démission au Conseil d’Administration de la Banque qui a nommé Anne Mbuguje, Directrice Générale ad intérim.

Le ministère congolais de l’Industrie a organisé, le 24 mars dernier au Cercle Gourmand de Kinshasa, un atelier de vulgarisation de 54 nouvelles normes harmonisées du Marché commun de l’Afrique de l’Est et Australe (COMESA), adoptées en normes nationales par la République démocratique du Congo, au mois de septembre 2015. Ces normes concernent les emballages en plastique (6 normes ISO), les produits du secteur de l’agroalimentaire, de l’électronique, ainsi que de l’évaluation de la conformité et management de qualité (48 normes harmonisées COMESA).

Le gouvernement est déterminé à juguler la crise économique en cours.

  La maîtrise de l’hémorragie sur le marché de change constitue un motif de joie pour la Banque centrale du Congo. Après la surchauffe constatée sur le marché de change au courant de la dernière semaine du mois de février, la Banque centrale du Congo se félicite d’avoir stoppé l’hémorragie. A l’issue de la deuxième réunion ordinaire du Comité de politique monétaire (CPM) pour 2016, le président du CPM et gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), Deogratias Mutombo a indiqué qu’à ce jour, la situation demeure stable. Pour lui, il existe une « parfaite maîtrise de la liquidité ».

La République démocratique du Congo (RDC) a produit 15.753.487.33 tonnes de diamant durant l’année 2015 durant l’année 2015, indique  des statistiques minières de cette année réalisée par le projet PROMINES dont une copie a été remise vendredi 11 mars 2016 à l’ACP. Selon ce document, la RDC a produit 1609.038.63 tonnes de cuivre   en dépassant dans la catégorie des métaux non ferreux,  la production  du  cobalt (84.400.48 tonnes), celle du plomb (653.08), et celle du  zinc (12.750.12). Dans la filière des « stannifères », la  production du cassitérite a dépassé celles

Après une suspension en 2014, les efforts de la RDC viennent d’être couronnés par l’ITIE international. La RDC a gagné le prix d meilleurs pays de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE), en ayant divulgué les propriétaires réels des entreprises extractives. C’est ce qu’a déclaré le ministre du Plan, Georges Wembi, au cours de la conférence de presse tenue jeudi à Kinshasa.

Avec 0,4%, la RDC a l’un des taux de pénétration des assurances les plus faibles d’Afrique. Pour autant, cette faiblesse reste à relativiser sur le plan numérique et, loin de constituer une menace, la faible couverture du marché congolais est un « puissant potentiel ». Ce secteur des assurances libéralisé mais presqu’inexploité attire les investisseurs tant locaux qu’étrangers.