Aujourd’hui à l’hôtel : Sultani Clôture du 1er atelier de formation sur le traitement des données satellitaires en Afrique

Vendredi 30 janvier 2015 - 08:07

 Ainsi, ils pourront participer aux séminaires futurs en connaissance de cause. Ils constitueront des personnes ressources dans la certification des ressources pour un développement de l’Afrique. 
C’est en principe aujourd’hui que se clôture le premier atelier de formation sur le traitement des données satellitaires en Afrique. Il regroupe les experts de 15 pays africains, notamment l’Angola, Botswana, Iles Maurice, Lesotho, Madagascar, Malawi, Mozambique, Afrique du Sud, Seychelles, Tanzanie, Zimbabwe, Rd Congo, etc. L’atelier est organisé par le Gouvernement japonais (ministère de l’Education, de la Culture, des Sports, des Sciences et Technologies), en partenariat avec le Gouvernement congolais. 
Représentant le Premier ministre, M. Thomas Luhaka, Vice-premier ministre et ministre des Postes, Téléphones et Nouvelles technologie de la Communication et de l’Information a ouvert cet atelier axé sur la télédétection par satellite (TDS), qui est une technologie (ou l’art dans une certaine mesure) qui consiste à observer et à analyser la terre avec de l’imagerie et des données satellitaires. Dans son discours, il a indiqué que l’atelier s’articule autour de deux axes majeurs du programme du Gouvernement et il agi sur la nécessité de construire un programme efficace de renforcement des capacités, afin d’appuyer le secteur privé et construire des infrastructures de base. 
« Le sol et le sous-sol, les bois de la Rd Congo constituent notre patrimoine commun. Le défi de leur capitalisation et leur certification constitue un défi contemporain », dit-il, avant d’indiquer que ce sont les raisons du dedans qui doivent conditionner les attitudes du dehors. Voilà pourquoi le Gouvernement assigne à ces travaux l’objectif de renforcer les capacités des experts africains pour contribuer au développement des différents pays. 
Ainsi, ils pourront participer aux séminaires futurs en connaissance de cause. Ils constitueront des personnes ressources dans la certification des ressources pour un développement de l’Afrique. Ceci pour dire que la richesse viendra de la qualité et de la diversification des participants, mais aussi par la formulation des attentes des experts nationaux. Tout en souhaitant un bon déroulement de cet atelier, le Gouvernement souhaite voir le contenu de ce rapport servir de contenu exploitable avec les ressources humaines formées, et un renforcement d’une coopération fructueuse entre le Japon et les pays africains. 
Le Japon s’affiche
Il sied de souligner que le Japon a une longue expérience du développement et de l’utilisation des technologies de télédétection par satellite, grâce à l’exploitation de ses propres satellites d’observation terrestre. Le pays possède également une longue expérience en matière d’aide au renforcement des capacités des nations asiatiques depuis près de 30 ans. C’est ainsi que l’Agence d’exploration aérospatiale du Japon a décidé de participer au renforcement des capacités des nations africaines grâce aux données satellitaires.
En offrant les possibilités d’obtenir des connaissances spécialisées et de renforcer leurs compétences au personnel des organismes gouvernementaux susceptibles de devenir des utilisateurs de traitement des données satellitaires dans el futur, le Japon aide de cette manière la croissance des pays africains en leur proposant des solutions efficaces utilisant la technologie spatiale pour affronter les défis auxquels ils doivent faire face parmi lesquels on compte les problèmes de la sécurité alimentaire, les problèmes de l’environnement et le développement du territoire national. 
C’est ainsi que l’Ambassadeur du Japon en Rd Congo a salué la politique du Président de la République, pour la consolidation de la paix et de la sécurité, et la croissance économique inclusive. Il a dit que son pays entend apporter son soutient à travers cette technologie. Pour un expert japonais, son Gouvernement a aidé l’utilisation de satellite comme instrument dans la conduite de la vie des citoyens et pour combattre les désastres dans le monde. Le Japon a donc développé beaucoup d’expériences par rapport à plusieurs pays dans le monde. 
Et profitant de l’expérience actuelle, cet atelier doit contribuer au développement de la technologie en Afrique. Il mettre les experts en contact avec le développement de certains satellites dans les domaines de l’agriculture, mines, etc.). Cet atelier enrichira dans la recherche scientifique utilisant le satellite actuel. « Nous espérons qu’il vous encouragera à utiliser le satellite dans le domaine de la géologie, mines, monitoring, etc. », dit-il, avant d’espérer que le développement économique aidera le peuple par l’utilisation de satellite.

(Jean-Marie Nkambua)

 

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