Assemblée nationale : une commission spéciale réaménage les groupes parlementaires

Mercredi 11 novembre 2015 - 12:37

Selon le député nationalRamazaniShadari, président de cette commission, cette structure a été mise sur pieds pour parer au dysfonctionnement des groupes parlementaires, issu du départ de certains députés de la Majorité présidentielle

Une commission spéciale a entamé, hier mardi 10 novembre, les travaux de réaménagement interne des groupes parlementaires de l’Assemblée nationale.Interviewé à cet effet par la presse dans l’enceinte du Palais du peuple, siège du Parlement de la République, le président de cette commission spéciale a expliqué que cette structure a été mise en place par l’assemblée plénière de la chambre basse après le départ de certains députés nationaux de la famille politique  » Majorité présidentielle  » (MP).

RamazaniShadari a précisé que ce départ a entraîné le dysfonctionnement des groupes parlementaires et que la commission spéciale qu’il préside est chargée de clarifier la situation de chacun de ces députés en vue de déterminer les nouveaux groupes parlementaires auxquels ils appartiennent.

De son avis, les députés nationaux ayant quitté la MP ont la liberté d’adhérer à un autre groupe parlementaire ou de se constituer en un nouveau groupe parlementaire. Egalement président du groupe parlementaire  » PPRD et alliés « , RamazaniShadaria indiqué que cette commission spéciale va poursuivre ses travaux aujourd’hui mercredi 11 novembre et que, demain jeudi ou le lendemain vendredi, elle va faire rapport de ses conclusions à l’assemblée plénière de la représentation nationale.

L’opinion retiendra qu’en septembre dernier, un groupe des responsables de partis politiques appartenant à la MP, dénommé  » groupe des 7  » (G7) a, dans une correspondance au président de la République, insisté sur le respect de la Constitution, notamment en ce qui concerne les dispositions inhérentes au mandat du chef de l’Etat.

Le bureau politique de la MP a, à l’issue d’une réunion, affirmé que le contenu de cette correspondance est de nature à exposer le président de la République à la vindicte populaire.

Il a ainsi appelé les membres des partis signataires de ladite correspondance à désavouer publiquement leurs leaders, pour préserver les fonctions qu’ils occupaient dans les institutions ou services publics.Beaucoup de responsables concernés ont préféré rester fidèles à leurs partis, dont certains ont décidé de claquer la porte de la MP.

Par Marcel Tshishiku