Aujourd’hui, l’opinion lui donne raison quant il exige l’exhumation des corps enterrés dans la fosse commune de Ma¬luku, au cimetière Fula- Fula. Franck Diongo qui est sur tous les fronts quant il faut éclairer l’opinion sur des su¬jets et questions ma¬jeurs de la République. Comme Diongo, l’ONU exige également aux autorités Rd-Congolaises d’exhumer les corps inhumés de manière in¬digne à Maluku.
C’est le coordonateur du bureau conjoint de nations-unies /section: droits de l’homme qui l’a demandé aux autorités Rd-Congo¬laises, question d’avoir une enquête crédible dans le dé¬lai. Quand Diongo l’exigeait d’aucuns le qualifiaient de fou. Cela, d’après eux, cette enquête qu’il exigeait nal¬lait jamais aboutir. Voilà que la MONUSCO partage aussi le même avis que lui. Qu’est-ce qu’un fin stratège et chercheur, ce Diongo? Il a toujours trouvé des stratagèmes pour bloquer la Kabilie à chaque fois qu’elle commet des forfai¬tures. Diongo tout comme l’ONU exige cette pratique d’exhumation des corps pour identifier les morts. Et aussi pour avoir de la certitude si ces morts sont ceux des derniers jours troubles de la capitale afin que les respon¬sables de ce carnage soi¬ent déférés devant les cours et tribunaux. En politicien averti, Diongo ne jure que par l’exhumation des corps pour dénicher le ventre mou de cette affaire qui fait couler beaucoup d’encres et de salives à l’interne tout comme à l’externe. L’élu de Lukunga a balayé d’un revers de la main les al¬légations des membres du gouvernement au Par¬lement sur cette affaire de fosse commune. Selon lui, Boshab et Ntambwe men¬tent l’opinion. Et de pour¬suivre: «Qu’heureusement, l’opinion n’est pas dupe. Elle a fini par comprendre que les deux membres du gouvernement tiennent des propos pour le distraire. Et qu’ils sont responsables de ce crime humain. Que tôt ou tard, l’histoire retiendra et jugera cette barbarie qui n’honore nullement les droits de l’homme et surtout pas le respect du aux morts». Diongo s’est attaqué aux journées portes-ouvertes organisées par la Kabilie. Il affirme que c’est une façon pour le pouvoir de se déd¬ouaner de l’acte ignoble qu’il a commis en enterrant 421 personnes sur une fosse commune. Et à lui d’ajouter que: «La journée porte ou¬verte à la morgue était un échec du fait que le corps diplomatique qui a fait la ronde la morgue, n’était pas convaincu des explications données par la Kabilie». En sus, Diongo confirme qu’au sein de la morgue, il y a eu surdose de la formole, ques¬tion d’empêcher aux inves¬tigateurs de biens mener leurs enquêtes. Toutes ces pratiques, Diongo les quali¬fie de pratiques de fin de règne d’un régime qui est aux abois.
XAVIER PEREZ.
Franck Diongo. Ph. Dr. Tiers