FARDC : la CNDH rassure sur les conditions de détention des officiers interpellés

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Le président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), Paul Nsapu, a affirmé, lors d’une conférence de presse tenue ce samedi, à Kinshasa, par le général-major Sylvain Ekenge, que les officiers récemment interpellés sont « vivants, en bonne santé et traités avec dignité ».  

Selon lui, ces officiers disposent de loisirs, de lecture et ont exprimé le souhait de pouvoir rencontrer leurs familles.  

« Quand leur procès débutera, la CNDH déploiera des observateurs. Ils sont tous vivants, dans de bonnes conditions, en sécurité. La CNDH les a visités en compagnie d’autres défenseurs des droits de l’homme », a déclaré Paul Nsapu.  

Le président de la CNDH a précisé que ces visites avaient été motivées par des allégations faisant état de disparitions ou d’exécutions sommaires.

« Ils sont sous le coup de l’instruction préjuridictionnelle (…) Les médecins les visitent », a-t-il ajouté, réfutant ces rumeurs.  

De son côté, le porte-parole des FARDC, le général-major Sylvain Ekenge, a confirmé que les officiers concernés sont assignés à résidence « dans des conditions acceptables », sous un régime de libertés contrôlées.  

« Ils sont interpellés conformément à la loi en vigueur en RDC. Les FARDC insistent sur les faits hautement répréhensibles portant atteinte à la sûreté de l’État », a-t-il indiqué.  

Le général-major Ekenge a également souligné la sensibilité des dossiers en cours : 

« Ces dossiers très sensibles sont dans la phase préjuridictionnelle, il n’y aura donc pas de jeu de questions. Il ne faut pas énerver la justice. Sans entrer dans les détails, voici ce que l’opinion doit savoir : c’est vrai, des officiers sont interpellés, oui c’est vrai. Mais ils le sont pour des faits hautement répréhensibles ».

Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) avaient récemment confirmé l’arrestation de certains officiers pour « manquements graves à la discipline militaire ». Le général-major Sylvain Ekenge, porte-parole des FARDC, avait réaffirmé l’engagement de l’armée à « la rigueur, à l’intégrité et au respect de la loi », soulignant que la justice suivra son cours afin de préserver l’honneur et la cohésion des forces armées.  

Raphaël Kwazi

 

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