 
L’Inspection Générale des Finances (IGF) a annoncé le lancement officiel d’une autre vague de missions de contrôle pour le dernier trimestre de l’année 2025.
Ce lancement est intervenu le 29 octobre 2025 au cours d’une séance d’échanges avec l’Association Nationale des Entreprises du Portefeuille (ANEP).
D’après une dépêche de la cellule de communication de l’IGF, cette démarche traduit la volonté ferme de ce service rattaché à la présidence de la république de maintenir le cap sur l’implémentation de la bonne gouvernance et la performance dans les entreprises publiques.
Le but : l’établissement des périmètres opérationnels ainsi que des objectifs de ces missions ainsi que l’harmonisation des approches entre d’une part les contrôleurs et d’autre part les contrôlés sur les termes de référence des missions ».

Dans son intervention, le chef de service de l’IGF, Christophe Bitasimwa a rappelé le bien-fondé de cette rencontre.
« Effectivement, on n’a pas eu suffisamment de mémos là-dessus. C’est pourquoi il était nécessaire de les convoquer à nouveau pour parler d’un certain nombre des points, notamment du lancement d’autres missions et de leur particularité », a-t-il déclaré.
Dans la foulée, le patron de l’IGF a fait savoir que les différents échanges ont permis de faire le point sur l’état d’avancement des contrôles, d’évaluer les résultats obtenus en trois ans d’exercice et d’identifier les actions à poursuivre jusqu’à la fin de l’année.
Le secrétaire exécutif de l’ANEP, Patrick Ngulu a mis en lumière les difficultés auxquelles sont confrontées les entreprises publiques, notamment les dettes envers le fisc, la restriction de certains avantages pour les présidents des conseils d’Administration, ainsi que la levée des indemnités de sortie pour les directeurs généraux et leurs adjoints se trouvant dans une situation de nouvelle nomination ailleurs.

En lançant ces missions de contrôle, l’IGF entend réaffirmer sa détermination à assurer un suivi rigoureux de la gestion des entreprises publiques, en collaboration avec l’ANEP.
Pour l’IGF, il s’agit donc d’une dynamique de contrôle et de transparence qui s’inscrit dans la continuité de sa mission : garantir la redevabilité, restaurer la discipline financière et promouvoir une gouvernance publique exemplaire en RDC.
Jephté Kitsita
 
     
 
 
 
 
 
