Une nouvelle attaque attribuée aux rebelles d'Allied democratic forces (ADF) a coûté la vie à un élément de la Police nationale congolaise et a causé l'incendie d'un camion de marque Actros transportant des braises.
Le drame s'est produit, le jeudi 23 octobre, dans l'agglomération de Kamagolo, située à environ 30 kilomètres au nord-ouest du centre commercial de Komanda au sud du territoire d'Irumu en province de l'Ituri.
Des explications de la Convention pour le respect des droits humains (CRDH) parvenues à 7SUR7 CD soulignent qu'après le forfait, les assaillants auraient pris la direction de la zone minière de Yedi en chefferie voisine de Walese-Vonkutu-Karo.
"C'est une attaque que nous déplorons encore. Nous demandons aux autorités compétentes de prendre des mesures sécuritaires sérieuses pour mettre la population de la zone minière de Yedi et environs où l'ennemi serait dirigé à l'abri d'éventuelles menaces rebelles", a insisté Christophe Munyanderu, coordonnateur de la CRDH en territoire d'Irumu.
Dans un entretien téléphonique accordé à 7SUR7.CD le vendredi 24 octobre après l'incident, le commissaire supérieur principal de la Police nationale congolaise (PNC) en territoire d'Irumu a présenté ses condoléances à la famille de la victime tout en réaffirmant l'engagement de la Police.
"Nous avons perdu un de nos éléments lors de la dernière attaque des rebelles ADF à Kamagolo. Nous réaffirmons notre engagement à protéger la population contre toute menace de l'ennemi", a dit le colonel Philippe Makanga.
Près de deux semaines avant la récente tragédie, les rebelles ADF s'étaient attaqués aux militaires ougandais de l'UPDF dans le village de Ndeisa en territoire de Mambasa. Quelques jours plus tard, la population du village de Takumanja sur la RN 4, tronçon Komanda-Mambasa, avait alerté sur la traversée de l'ennemi dans la profondeur de la forêt des Walese-Vonkutu.
Des sources locales dans des entités champêtres soulignent que l'ennemi instaurerait des taxes de 10 $ aux agriculteurs.
Joël Losinu, à Komanda