C’est une bonne nouvelle pour la police du Kasaï-Central. Un processus de régularisation salariale a été lancé pour plus de cinq mille policiers. Après de longues années de service sans rémunération, cette démarche des autorités vise à restaurer la dignité et la motivation de ces policiers, mettant ainsi fin à une période de précarité.
À Kananga, lors de la parade matinale du mercredi 22 octobre 2025, le Commissaire divisionnaire adjoint Magnat Kabeya, Commandant provincial de la Police nationale congolaise (PNC), a pris la parole devant ses troupes. Il a annoncé que les policiers concernés passeront d’abord par un contrôle administratif, une étape essentielle avant leur inscription officielle sur la liste de paie.
« Cette parade est tenue à l'occasion du début des opérations en vue de permettre à ce que ces policiers qui ont travaillé pendant les années puissent entrer dans l'ordre administratif pour qu'ils tirent profit du métier qu'ils ont choisi. Sous les instructions combien sont très importantes du commandant suprême qui a décidé à ce qu'il soit mis terme au phénomène des policiers non contrôlés et non mécanisés que vous avez vu une délégation venue de Kinshasa qui va tout de suite se mettre au contrôle biométrique qui sera suivi de remise des cartes », a-t-il souligné devant la presse.
Ce haut gradé de la PNC en province a noté que pour le Kasaï-Central, plus de 5200 policiers concernés par cette opération sont recensés.
« Nous nageons dans les 5200, à peu près, comme on dit, il y en a qui sont en cours des routes, qui sont en train de venir», a-t-il ajouté.
Dans les rangs, l’annonce a suscité un mélange de soulagement et d’espoir. Pour beaucoup, c’est la perspective d’un avenir plus stable, mais aussi la reconnaissance d’années de service souvent accomplies dans des conditions précaires, peut-on lire sur les visages de ces éléments de l'ordre.
Il convient de noter que cette opération intervient après celle exécutée au Kasaï-Oriental par la même délégation, qui séjourne déjà à Kananga.
Alain Saveur Makoba, à Kananga.