
Le Vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, a ouvert un forum spécial consacré à la dotation minimale de 0,3 % du chiffre d’affaires, aux cahiers de charges et à la problématique de l’envahissement des sites miniers industriels à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, ce mardi 09 septembre 2025.
Organisée par la Chambre des Mines de la FEC en collaboration avec l’ITIE/RDC et l’IDAK, cette initiative réunit pendant quatre jours toutes les parties prenantes du secteur minier de l'espace Katanga.
Dans son allocution d’ouverture, le VPM a insisté sur l’importance de ce rendez-vous. Jacquemain Shabani a rappelé la nécessité d’une volonté « politique ferme » et d’une implication de toutes les parties prenantes
« Les parties prenantes que vous représentez se réunissent pendant quatre jours pour échanger sur deux préoccupations majeures : l’amélioration de la gouvernance des revenus issus de la dotation de 0,3 % du chiffre d’affaires et du cahier des charges, ainsi que les solutions à la problématique de l’envahissement des sites miniers industriels par les exploitants artisanaux. Il s’impose à nous de mettre en place une politique cohérente, articulée autour de la transparence, de la redevabilité, de la justice sociale et de la sécurité. Ce n’est qu’à ce prix que le pays pourra transformer son potentiel minier en moteur réel de croissance, de paix et de développement durable », a déclaré Jacquemain Shabani au micro tendu par 7SUR7.CD.
Le gouverneur intérimaire du Haut-Katanga, Martin Kazembe, a salué la tenue de ce premier forum dans sa province, qualifiée de « terre d’accueil et d’opportunités ». Il a rendu hommage au président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, et rappelé que « la dotation minimale de 0,3 % et les cahiers des charges traduisent la volonté de l’État congolais de s’assurer que les richesses minières contribuent effectivement au développement durable des communautés impactées ».
De son côté, le président national de la Chambre des mines, Kassongo Bin Nassor, a souligné la responsabilité collective des acteurs du secteur.
« Nous avons voulu un espace de dialogue franc, structuré et orienté vers des résultats. Les cahiers des charges ne doivent plus être des obligations à remplir, mais des engagements à honorer, des leviers de transformation territoriale », a-t-il affirmé.
Ce forum de haut niveau se poursuivra jusqu’au 12 septembre, avec pour ambition de proposer des solutions consensuelles et durables pour renforcer la gouvernance minière et promouvoir un développement local inclusif.
Patient Lukusa, à Lubumbashi