Le gouvernement veut relancer les activités du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo

Lundi 2 juin 2025 - 08:47
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Le ministre du Portefeuille a, au cours du Conseil des ministres de vendredi dernier, fait l’état des lieux des activités à vocation agricole du secteur public, lesquelles disposent d'un potentiel de développement agricole garanti, à savoir le parc agro-industriel de Bukanga Lonzo.

Dans sa note d'information, Jean-Lucien Bussa Tongba a préconisé la mise en place d’une commission mixte interinstitutionnelle (Présidence, Primature, Portefeuille, Intérieur, Agriculture, Justice, Affaires foncières) afin d'organiser une mission pouvant aboutir à un état des lieux qui aborde la question de manière holistique, sur l'existant, la gouvernance, l'actionnariat, les états financiers, les engagements vis-à-vis de l'État ainsi les engagements vis-à-vis de tiers.

Selon lui, cela permettra de pouvoir élaborer un plan de relance du parc sur base des éléments objectifs en vue de rentabiliser l'investissement déjà consenti.

« Il sera question de garantir un financement devant couvrir l’investissement, le fonds de roulement et la trésorerie en vue de relancer cette entreprise et d'assurer la régularité de son approvisionnement. Au niveau du ministère de l’Agriculture et de la sécurité alimentaire, des pistes de financement innovantes sont envisagées pour y parvenir », a-t-il indiqué selon le compte-rendu du Conseil des ministres.

Par ailleurs, Jean Lucien Bussa a évoqué la nécessité et l’urgence de rendre « performantes » ces entreprises du Portefeuille dont l'objet social, souligne la même source, correspond à la croissance de la production agricole et pour lesquelles des investissements ont déjà été consentis.

Enfin, il a également fait savoir que l’objectif est de faire face à l'insuffisance de l'offre alimentaire intérieure des produits agricoles de consommation de masse liée naturellement à la faiblesse de l'investissement dans ce secteur (public ou privé) et de l'importation de denrées alimentaires de base pour une facture annuelle moyenne de 1,5 milliard de dollars américains.

Raphaël Kwazi