La rencontre entre le président Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame à Doha, au Qatar, mardi dernier, ne constitue pas une initiative singulière par rapport aux autres processus de paix en cours, pour trouver une solution à la crise sécuritaire dans l'Est de la République démocratique, a affirmé la ministre des Affaires étrangères, ce samedi, au cours d'un café de presse.
Selon Thérèse Kayikwamba Wagner, elle s'inscrit plutôt dans la logique d'appui et de complémentarité aux efforts de paix déjà en cours.
« Il ne faut la voir comme quelque chose de singulier ou de séparé à cette dynamique de la quête continue vers une résolution du conflit, et surtout vers une cessation d'abord des hostilités pour pouvoir se pencher sur les autres questions », a-t-elle déclaré.
De plus, a renchéri ce membre du gouvernement Suminwa, cette rencontre entre les deux chefs d'État démontre que Kinshasa ne tourne pas le dos aux initiatives qui peuvent aider à décanter la situation.
« Il faut voir la rencontre de Doha dans ce même contexte, une séquence d'efforts de haut niveau, une séquence de déclaration de haut niveau qui, dans certains cas, n'avait pas nécessairement abouti aux résultats escomptés. Et donc, Doha s'inscrit dans la continuité de ces efforts (de paix). Je pense qu'il est important et louable de la part de la République démocratique du Congo, en particulier de la part du président de la République, que cet engagement pour la paix continue et que nous ne tournons pas le dos à une initiative quelconque qui pourrait nous aider à décanter la situation », a soutenu la cheffe de la diplomatie congolaise.
Par ailleurs, Thérèse Kayikwamba Wagner a tenu à rassurer que la priorité du gouvernement congolais est et demeure la cessation des hostilités dans l'Est de la République démocratique du Congo. Pour y parvenir, la ministre des Affaires étrangères a affirmé que l'exécutif national suit de près la situation qui prévaut dans ce coin du pays.
Prince Mayiro