
La Société Nationale d'Électricité (SNEL) ambitionne de tripler sa couverture nationale d'ici 2040, actuellement estimée entre 10 et 25 %. Pour atteindre cet objectif, plusieurs pistes de développement sont à l'étude afin d'améliorer l'offre en électricité.
Ces projets s'inscrivent dans trois horizons temporels : court terme, moyen terme et long terme, comme l'indique un communiqué de presse publié par cette entreprise publique le samedi 16 mars.
Projets à court terme :
- Mise en état du groupe G25 : Prévue pour le premier trimestre 2026, cette opération devrait permettre d'ajouter une puissance additionnelle de 15 MW, contribuant ainsi à stabiliser l'approvisionnement à court terme ;
- Construction de centrales photovoltaïques : « Cette solution constitue une réponse efficace pour diversifier le mix énergétique et renforcer l'offre en électricité dans les délais les plus courts », selon la SNEL.
Projets à moyen terme :
- Remise à niveau des groupes G23, G24 et G26 d'Inga II : Une fois réalisée, cette remise à niveau devrait permettre d'ajouter une puissance énergétique moyenne de 216 MW.
Projets à long terme :
- Lancement du projet Inga III : « Ce projet majeur, encore en phase de préparation, permettra de mobiliser d'importantes ressources hydrauliques pour répondre aux besoins croissants du pays », estime la SNEL.
- Construction de nouvelles centrales hydroélectriques.
Pour mener à bien ces initiatives, la SNEL mise notamment sur la motivation de son personnel et la redynamisation de ses départements.
Dans cette optique, le Conseil d'administration de la SNEL va notifier 11 cadres, candidats au poste de directeur de département, sélectionnés parmi 87 postulants à l'issue d'entretiens organisés par un comité élargi.
Ce comité était composé de :
- Membres du Conseil d'Administration ;
- Membres de la Direction Générale ;
- Représentants de la Primature ;
- Représentants du Budget, du Ministère du Portefeuille et du Ministère des Ressources Hydrauliques ;
- Le Président de la délégation syndicale nationale, en tant qu'observateur ;
- Deux cabinets spécialisés en ressources humaines, apportant leur expertise pour garantir une évaluation rigoureuse et impartiale.
« Avec une gouvernance renforcée, fondée sur la méritocratie, la transparence et la promotion interne, la SNEL se donne les moyens de relever les défis énergétiques du pays et de mieux répondre aux attentes de la population congolaise », informe l'établissement public.
Il est à noter que, depuis deux ans, la SNEL fonctionnait avec 11 postes de direction sur 13 occupés par des intérimaires et 2 postes vacants.
MD