Kambere après son audition : « On a démontré que le PPRD n'a jamais eu l'intention de se transformer en mouvement insurrectionnel »

Mardi 11 mars 2025 - 14:15
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Ferdinand Kambere, secrétaire permanent adjoint du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), a, dans une interview accordée à la presse, le lundi 10 mars 2025, au sortir de l'Auditorat militaire, expliqué les conclusions et raisons de leurs auditions.

À l'en croire, il était question d'expliquer à l'Auditorat le sens du discours tenu par Aubin Minaku, l'un des cadres du parti, lors de l'installation du nouveau comité du PPRD.

« C'est ce qui s'est passé, l'Auditorat a dit qu'il voulait avoir des éclaircissements sur la même chose lorsqu'on a été invités au ministère de l'Intérieur, plus précisément sur le discours du camarade Aubin Minaku, lors de l'installation du nouveau comité, où il avait déclaré que le temps du silence et de la clandestinité était révolu. De bout en bout, le parti leur a montré qu'en réalité, lorsque Aubin parlait, il s'adressait aux camarades du parti et que c'était un commentaire qui ne concernait que les membres du parti. Au regard des moments que le parti a traversés, des querelles internes, etc., la volonté de l'autorité qui a réaménagé le comité de cette manière était d'assurer la cohésion au sein du parti, afin que nous travaillions tous à l'unisson dans ce combat pour la conquête du pouvoir par les voies démocratiques », a dit Ferdinand Kambere.

Selon lui, ils (membres du PPRD) ont démontré à l'Auditorat militaire que le PPRD n'a jamais eu l'intention de se transformer en mouvement insurrectionnel.

« On a démontré, du début à la fin, que le PPRD n'a jamais eu, dans sa vision, l'intention de se transformer en mouvement insurrectionnel. Nous sommes un parti démocrate de l'opposition qui s'engage dans le combat pour la conquête du pouvoir par les voies démocratiques », a-t-il indiqué.

Il faut le rappeler que plusieurs cadres du parti de l'ancienne mouvance, le PPRD, y compris l'ancien chef de l'État,  Joseph Kabila, sont soupçonnés par le régime en place d'avoir des accointances avec les rebelles du M23 qui sèment terreur et désolation dans la partie Est du pays sous l'égide du Rwanda.

Roberto Tshahe