RDC : Un plaidoyer en faveur des victimes d’expropriations minières au Sud-Kivu soumis au ministre Kizito

Jeudi 30 janvier 2025 - 18:45
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Le ministre des Mines de la République démocratique du Congo, Kizito Pakabomba, a reçu à Kinshasa une délégation conduite par Davide Marcheselli, un prêtre italien résidant à Kitutu, dans la province du Sud-Kivu.

D’après une dépêche du ministère des Mines parvenue ce jeudi 30 janvier 2025 à 7SUR7.CD, cette délégation qui représentait l’Association de Défense des Victimes d’Expropriations Minières (ADVEM), a exposé les défis rencontrés par les communautés locales face à l’exploitation illicite et illégale des ressources minières, en particulier de l’or.

Accompagné des membres de la société civile et des Églises catholiques et protestantes du Congo, Davide Marcheselli a affirmé que la situation dans le territoire de Mwenga est grave.

Dans la foulée, il a indiqué que de nombreuses entreprises qui opèrent dans cette région ne sont pas légalement reconnues et leurs activités nuisent aux droits des habitants et à l’environnement local.

« Nous avons décidé de fonder l’ADVEM pour défendre les droits des victimes et sensibiliser aux impacts de cette exploitation incontrôlée », a dit Davide Marcheselli.

Selon la même source, la délégation a profité de cette rencontre pour solliciter le soutien du gouvernement dans le but de renforcer la régulation des entreprises minières et de protéger les communautés locales contre les abus.

Toujours selon ladite dépêche, le ministre des Mines a manifesté une écoute attentive et une volonté de collaborer.

« Le ministre a été très réceptif à nos préoccupations et s’est montré engagé dans la recherche de solutions », conclut M. Marcheselli à l’issue de la rencontre.

À en croire la cellule de communication du ministère des Mines, cette rencontre marque une étape importante dans le dialogue entre les acteurs de la société civile et les autorités publiques dans l’optique d’instaurer une exploitation minière légale, équitable et respectueuse des droits humains au Sud-Kivu.

Jephté Kitsita