Dans une région marquée par des décennies de négligence et de défis socio-économiques, le Kasaï-Central semble enfin entrevoir la lumière au bout du tunnel. Le premier vice-président de l'Assemblée nationale de la RDC, Jean-Claude Tshilumbayi a, lors de sa visite à Kananga où le chef de l'État s'était séjourné dernièrement, tenu à rassurer la population sur le financement des différents projets.
Parmi ces projets, on cite notamment les projets d'infrastructure routière comme la construction de la route qui mène vers l'Angola, la réhabilitation de certains bâtiments. Jean-Claude Tshilumbayi, qui s’est exprimé vendredi 27 décembre 2024, a affirmé qu'il n'y a rien à craindre, surtout du côté de la finance.
« Le problème de financement, je peux parier qu'il ne se posera pas à ce jour par rapport aux assurances que nous avons tous eues du chef de l'État. Donc, il n'y aura pas l'interruption des travaux. Les travaux vont se faire. (...) Donc, je peux vous garantir qu'il n'y aura pas arrêt des travaux », a-t-il déclaré devant le journaliste vendredi 27 décembre 2024.
Outre la route de Kalamba-Mbuji, un autre projet monumental prend forme : la modernisation et la viabilisation du réseau routier urbain de Kananga. Jadis glorieux à l’époque coloniale, ce réseau s’était effondré au fil des ans, laissant place à des avenues impraticables et des quartiers isolés. Aujourd’hui, grâce à l’intervention de l’entreprise Safrimex et sous la supervision du Bureau central de coordination (BCECO), ce rêve renaît.
Déjà, les résultats sont palpables. Plus de 15 avenues ont vu leurs travaux d’assainissement s’achever. Les essais pour le bitumage, symbole d’un nouveau départ, sont en cours. Jean-Claude Tshilumbayi, accompagné du directeur général de BCECO, Jean Mabi Mulumba, n’a pas caché sa satisfaction lors de sa visite des chantiers.
« Je dois dire sincèrement merci aux intervenants en cours, Monsieur le Directeur général de Bceco en particulier, c'est magnifique ce que j'ai vu. (...) Nous avons été aussi à Ndesha là aussi, c'est extra-ordinaire, j'ai vu que le chemin de fer était parti, alors Safrimex ce qui impressionne, c'est aussi comme vous l'avez aussi entendu, le délai de travaux qui ont conduit Safrimex à maîtriser cette érosion qui avait pratiquement traversé les rails, là c'est consolidé, un grand collecteur a été également érigé », a-t-il ajouté.
Rappelons que ces initiatives vont bien au-delà de simples travaux d’infrastructures. Elles visent à pallier les problèmes, surtout d'infrastructure, dans la région.
Alain Saveur Makoba, à Kananga