Journée mondiale de l'alimentation : la FAO s'engage à construire des systèmes agroalimentaires plus efficaces

Mercredi 16 octobre 2024 - 23:48
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La Journée mondiale de l'alimentation a été célébrée, ce mercredi 16 octobre 2024 à Kinshasa, sous le thème : « le droit aux aliments au service d’une vie et d’un avenir meilleur».

L'Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a réitéré, en marge de cette célébration, son engagement à construire des systèmes agroalimentaires plus efficaces, plus inclusifs, plus résilients et plus durables à travers le monde.

« Il est grand temps de concrétiser le droit aux aliments, qui vise à assurer une alimentation saine, nutritive et abordable. À l’occasion de cette Journée mondiale de l’alimentation, réitérons notre engagement à construire des systèmes agroalimentaires plus efficaces, plus inclusifs, plus résilients et plus durables qui respectent le droit de chacun à une alimentation variée et nutritive. Ensemble, nous pouvons retrouver le chemin qui mène à la réalisation du programme de développement durable à l’horizon 2030, qui est notre promesse collective d’agir pour l’humanité, pour la planète et pour la prospérité. Pour ce faire, nous pouvons transformer les systèmes agroalimentaires mondiaux afin d’opérer les quatre améliorations qui concernent la production, la nutrition, l’environnement et les conditions de vie, en ne laissant personne de côté. Il faut agir pour l’avenir », a déclaré Qu Dongyu, directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Dans son discours parvenu à 7 SUR 7. CD, il a appelé à une action collective au niveau mondial pour s'engager dans cette bataille.

« Une action collective s’impose. Les gouvernements ne sont pas les seuls que nous appelons à s’engager dans cette bataille. Avec la collaboration de tous les secteurs et de tous les partenaires au niveau mondial, qu’il s’agisse des gouvernements, du secteur privé, du milieu universitaire, de la société civile ou des individus, l’action collective peut en effet être le moteur de changements profonds. 
La jeunesse est particulièrement concernée, car un avenir sûr sur le plan alimentaire fait partie de ses droits », a-t-il indiqué.

Selon lui, plus de 2,8 milliards de personnes dans le monde n’ont pas les moyens de s’alimenter sainement. Il a estimé que c’est l’une des principales causes de toutes les formes de malnutrition.

Raphaël Kwazi