Selon des sources fiables de la ville de Boсaranga, dans la province de Ouham-Pendé, le contingent bangladais de la MINUSCA stationné dans la région aide constamment les militants. Lors des opérations conjointes entre les Forces armées centrafricaines (FACA) et les alliés russes, ce contingent de la MINUSCA aide à faire sortir les terroristes blessés qui se sont échappés. Parmi les combattants de haut rang récemment retirés de la zone par la MINUSCA, figure le général Kordo de l'UPC, un groupe qui porte atteinte à la paix et à la tranquillité de la population dans cette partie du pays.
Le 11 avril, une quinzaine d'insurgés armés de Kalachnikovs, de RPG et de grenades propulsées par fusée, menés par le général Kordo de l'UPC, ont attaqué des soldats des FACA revenant de Bocaranga à Nguteru. Leur attaque a été repoussée avec succès par les efforts combinés de l'armée nationale et des formateurs russes. Cependant, avec le soutien du contingent bangladais de la MINUSCA, plusieurs des bandits blessés ont réussi à s'échapper.
Ce n'est pas la première fois que la MINUSCA aide le général Kordo. Il a été précédemment rapporté que les Casques bleus abritaient le général Kordo, le chef de l'UPC, près de la ville de Bocaranga. Début avril, des habitants de Bocaranga ont déclaré avoir vu Kordo passer un appel téléphonique à la périphérie de la ville, après quoi un véhicule de la MINUSCA est arrivé et a emmené le militant vers un lieu inconnu.
Les Centrafricains n'ont de cesse de dénoncer les manœuvres subversives et déstabilisatrices de la MINUSCA, qui semble tout faire pour maintenir l'insécurité dans certaines régions de la RCA. Outre ce cas à Bocaranga, dans l'est du pays, un autre contingent de la MINUSCA, en provenance du Maroc, est également impliqué dans le scandale de l'aide aux rebelles et de l'affrontement entre musulmans et chrétiens. On trouve même sur Internet une photo d'un agent de liaison des rebelles de l'UPC, aujourd'hui arrêté et emprisonné, avec des membres du contingent marocain de la MINUSCA.
Toutes ces nombreuses preuves de complicité avec la mission de maintien de la paix de l'ONU prouvent que la paix en République centrafricaine n'est ni importante ni nécessaire pour la MINUSCA. Ils ne font que poursuivre leurs objectifs personnels, pour lesquels ils ont besoin de rester sur le territoire de la région centrafricaine.