Il est bien connu de tous que la RDC abrite certaines des plus grandes réserves mondiales des minerais rares utilisés pour la fabrication des produits électroniques de pointe. Aujourd’hui, le monde est devenu plus dépendant que jamais des minerais comme le cobalt, le cuivre, le zinc et bien d’autres dits « stratégiques ».
L’abondance particulière de ces ressources critiques, importantesà l’économie mondiale et aux nouvelles technologies qu’on trouve sur le sol congolais augmente la demande et la convoitise de ces produits rares et est à la base de la guerre injuste imposéeà l’est de la RDC.
Ainsi, la communauté internationale, en complicité avec les organisations criminelles et les états receleurs autorise cesderniers à voler et leur vendre ces minerais, tout en commettanten leur passage, des crimes et atrocités en RDC. L’accord signédernièrement entre la communauté européenne et le Rwanda, un pays qui n’a pas dans son sous-sol ces minerais critiques constitue une preuve accablante de cette ignominie.
Profitant des problèmes structurels de la politique interne que traverse la RDC, à savoir, la nécessité de la réforme de son armée, qui est pour le moment affaiblie par le mixage, brassage et réinsertion de son personnel militaire. Cette armée est devenue de ce fait incapable de défendre l’intégrité territoriale etanéantir ces organisations criminelles armées qui pillent les ressources naturelles en semant la mort et la désolation dans le pays.
Point n’est besoin de se demander pourquoi les occidentaux etles autres démocraties ne se joignent pas aux souffrances dupeuple Congolais pour mettre fin à ce crime organisé et aider la RDC à établir une économie minière légale et transparente qui profiterait non seulement aux Congolais, mais à tout habitant de cette planète terre qui utilise un téléphone portable ou un ordinateur construit avec les minerais du Congo.
Rappelons-nous que des experts de l'ONU ont dans leurs plusieurs rapports affirmés que le mouvement terroriste de M23est soutenu par le Rwanda. Il n’est rien d’autre qu’un groupe armé Rwandais qui durant ces trois dernières décennies a déjàtué plus de 10 millions des Congolais et a provoqué le déplacement de centaines de milliers de personnes à l’est de la RDC.
C’est ainsi que Paul Kagame est de nouveau dans la phase de recrutement des traitres, corrompus et affamés parmi les brebis galeuses à qui il promet monts et merveilles pour joindre songroupe terroriste de M23, juste pour une question de perception vis-à-vis de ses complices occidentaux afin de maquiller le M23 avec la couleur de la RDC qui va lui servir de justification.
Paul Kagame pense que cela l’aiderait à se disculper de la justice, au moment venu. Son argument pour se défendre serait que le M23 est une affaire des Congolais entre Congolais. Il citera comme preuve, les membres achetés comme, Nanga, Mamba , et tous les autres du PPRD ou clan Kabila qui rejoignent le mouvement terroriste de M23, aujourd’hui.
Ces individus recrutes n’ont pas d’idéal, La majorité d’entre eux ne savent pas ce qu’ils ne veulent ni à quoi ils s’engagent. Hier, les mêmes rebelles du M23 avaient formulé des revendications leur dictées par le Rwanda et Paul Kagame , citant les questions de droits de l'homme, de démocratie et de bonne gouvernance et accusant l’ancien président Kabila de tricherie lors des élections de novembre 2011, comme soi-disant la principale raison de leur présence en RDC. Aujourd’hui, cet agenda du M23 semble s’élargir, allant au-delà de leurs fausses revendications antérieures pour la quête du pouvoir en RDC.
Pour rappel, le M23 est un groupe composé des Rwandais etdirigé par des Tutsis Rwandais qui ont intensifié leur rébellion àl’est du Congo dans le but de déstabiliser et renverser le pouvoiren place.
Nous savons que dans toute démocratie, des électionsconstituent un processus standardisé par lequel les citoyens d’un pays votent et élisent des membres à des différents postes gouvernementaux. Les citoyens peuvent, à intervalles réguliers, sélectionner leurs représentants et les changer quand ils le souhaitent.
Ainsi, la rébellion exportée par le Rwanda ou celle menée pour des fins égoïstes n’a pas de raisons d’être en République démocratique du Congo. Les élections restent le seul mode pour accéder au pouvoir car elles constituent le fondement d’une démocratie dans laquelle la population adulte d’une nation élit les représentants du peuple.
La République Démocratique du Congo a eu à organiser en décembre 2023 ses quatrièmes élections générales, à savoir présidentielle, législatives nationales et provinciales. Les élections communales étaient aussi organisées dans les villes. Le souhait de tout Congolais était de voir ces élections-là être démocratiques, inclusives, libres, transparentes et crédibles.
Soulignons, quelques irrégularités étaient constatées, en partant du fichier électoral, l’extension des jours de vote, etc.. Les voies se sont élevées pour contester et demander l’annulation pure et simple du scrutin. D’autres ont sollicité la cour constitutionnelle pour intervenir et dire le droit.
En réponse à toutes les requêtes, la Cour constitutionnelle avaitconfirmé les résultats provisoires donnant à Félix Tshisekedi , la victoire avec 73% des voix, faisant de lui le Président de la République pour le second mandat.
Dès lors, il est de bon aloi que toute personne insatisfaite dugouvernement actuel, de ses politiques ou de la manière dont il fonctionne de savoir qu’aucun gouvernement n’est élu pour une durée indéterminée. Il y aura encore un autre scrutin en 2028.
Ainsi, tout mouvement, toute action par des individus visant àprovoquer la chute du gouvernement ou du chef d’État pourrait être considéré dans ce cas-là comme une forme de rébellionmenée pour des fins égoïstes et n’est pas protégé par le système constitutionnel de la RDC. Ses auteurs doivent être poursuivi pour haute trahison et passible de peine de mort.
C’est dans ce sens que la loi Kamba qui vise à renforcer la prévention et la répression contre la rébellion en RDC en prévoyant des mesures draconiennes pour décourager le recours à la rébellion en RDC vient de suggérer l’introduction de « lapeine de mort automatique. »
Ce qui signifie que tout acte de rébellion importée d’ailleurs sans fondement constitutionnel ou celle menée pour des fins égoïstes dans le but de déstabiliser le pays ou renverser le pouvoir en place est considéré comme haute trahison et devra engendrer automatiquement la peine de mort .
Dans ce cas, la juridiction compétente doit obligatoirement prononcer la peine de mort dès le moment où l'accusé a été reconnu coupable. C'est au pouvoir exécutif seul (gouvernement ou président) qu'il appartient alors de décider de la commutation ou de l'exécution.
Malheur donc aux brebis galeuses qui ont rejoint le M23 et ont pris les armes pour combattre l’armée Congolaise et tuer le peuple Congolais.