Le contexte sécuritaire actuelle
Voilà deux semaines, jour pour jour, depuis que les autorités rwandaises ont décidé de fouler aux pieds les processus de Nairobi et de Luanda,
en commanditant une énième attaque généralisée des positions tenues par les FARDC dans les Territoires de Rutshuru et Nyirangongo.
Fidèle à sa légendaire stratégie de victimisation, le gouvernement rwandais avait alors pris soin depublier un communiqué à charge,
accusant astucieusement la partie congolaise d'avoir été la première à rompre le cessez-le-feu, contre ses Hommes liges, les terroristes du M23.
Cette malice du voleur criant voleur, visait à dissimuler l'expédition de plusieurs bataillons de l'armée rwandaise suréquipés en vue d'annexer davantage de bourgades congolaises afin de forcer les autorités congolaises à accepter l'offre de dialogue des supplétifs de l'armée rwandaise appelés M23.
Il sied de noter que sans être plus aguerrie que les vaillantes FARDC, l'armée rwandaise, qui ne ploie pas sous le joug de l'embargo injustifié qui frappe la RDC depuis 1999, a la possibilité d'accéder à des armes
dévastatrices beaucoup plus sophistiquées.
C'est cette supériorité technologique et logistique, du reste insoupçonné, qui a mis en mal la résilience d'une partie de nos forces de défense et sécurité obligées de se replier stratégiquement.
À cet égard, nos vigoureux soldats méritent une fière chandelle pour avoir défendu farouchement le territoire national et freiné malgré tout l'offensive généralisée de l'armée rwandaise.
Des décisions prises par le commandant en Chef lors du conseil de sécurité national.
Comme le Conseil Supérieur de la Défense a eu à le relever, les technostructures congolaises disposent désormaisde drones de surveillance patrouillant en permanence à la frontière commune, qui ont réussi à filmer en temps réelles colonnes de militaires rwandais franchissant avec armes et munitions la frontière commune pour envahir en profondeur notre territoire national.
Forte de ces preuves matérielles de cette énième agression rwandaise d'envergure, notre diplomatie se déploie déjà utilement pour mettre un terme à une certaine hypocrisie
au sein de la communauté internationale au sein de laquelle certains s'obstinent à minimiser cyniquement ces violations rituelles du droit international parle Rwanda.
Ce qui a poussé, entre autre, à la prise de décision d'expulsion de
l'ambassadeur rwandais en RDC, et de la reconquête des périmètres perdus en weekend grâce a une réorganisation rapide denos troupes opérationnelles.
Besoin plus que jamais de cohésion Nationale
Il appert clairement que les opérations militaires en cours dans les Territoires de Rutshuru et
Nyirangongon ne relèvent nullement de la politique interne, mais plutôt de la même négation de notre souveraineté territoriale par le régime militariste rwandais depuis septembre 1996.
Il s'ensuit que des sons discordants au sein de l'opinion nationale, où certains abusent de leur audience pour distiller des punchlines acariâtres alors que la patrie est mise en danger par un ennemi externe connu de tous, sont inadmissibles. Le temps est à l'unité nationale autour du chef de l'état, son Excellence Felix Tshisekedi Tshilombo, et de notre armée, et, au sursaut patriotique pour maintenir au zénith le moral de nos soldats qui nous protègent de l'expansionnisme rwandaise au péril de leurs vies.
Ayant pris la mesure de la menace, les forces loyalistes comptent sur l'osmose de l'opinion publique
pour pourchasser héroïquement les envahisseurs. Les vaillants fils et filles de Goma nous ont montré l'exemplece dimanche 30 octobre en s'unissant comme un seul homme derrière nos vaillant FARDC. Copions-les et faisons mieux.
Le pays est en train de vivre situation particulière, montrons-nous dignes de Kimbangu, Lubumba, Mobutu, Mzee et de papa Tshisekedi.
Qui face à la menace existentielle, unissaient les forces pour parer à l'agression car c'est ce que la République attends de chaque citoyen une attitude responsable.
Tribune de Thierry Monsenepwo, cadre de l'Union Sacrée