Le représentant légal de l’Union des églises indépendantes du Congo (UEIC), l’archevêque Simon Nzinga Maluka, a invité certains conseillers du président Tshisekedi qui seraient impliqués dans des manipulations des "dissidents " afin de destabiliser leur confession religieuse à se ressaisir, faute de quoi il les citera nommément très prochainement.
Ce chef religieux de l’Union des églises indépendantes du Congo (UEIC) l'a dit au cours d’un point de presse tenu, samedi 28 mai, à Kinshasa, autour de plusieurs autres évêques de leur confession religieuse.
"Ils mentent, ils leur disent qu'ils sont envoyés par le chef de l'Etat et qu'on va m'arrêter. C'est faux, je connais le président Tshisekedi. C'est notre fils, il est sorti de nos églises et il est respectueux de la loi. Nous, nous sommes une organisation apolitique, partenaire de l'État congolais et lié au pays par une convention. Ces conseillers les ont mentis soi-disant qu'on va m'arrêter et pourtant je suis constamment invité dans des manifestations aux côtés du président Tshisekedi qui est en même temps mon patron en tant que fonctionnaire de l'Etat. S'ils continuent, je vais cette fois-ci les dénoncer nommément...", a-t-il prévenu.
Il a, par ailleurs, invité les dissidents désireux de revenir sur leurs pas sans condition pour poursuivre ensemble l’œuvre d’évangélisation et d’encadrement des brebis, à demander pardon.
Évoquant les causes des tensions, Simon Nzinga a rappelé son éviction illégale par 29 membres parmi les 164 que compte cette confession religieuse.
C'était lors d'une assemblée générale convoquée en 2020, pour modifier et amender certains points du statut de leur organisation.
Selon ce représentant "légal" de l’UEIC, cette procédure entachée d’irrégularités ne pouvait qu’accoucher d’une souris dès lors que les personnes admises aux travaux n’en avaient pas qualité parce que n’étant pas membres de l’UEIC, et l’ordre du jour adopté et repris dans le PV à la fin des assises était contraire à celui repris dans l’invitation adressée par lui aux "vrais" participants. Il a aussi noté la non-conformité de la date de convocation des travaux.
"Ceux qui se sont écartés (ses détracteurs, ndlr) sont tout simplement exclus. Ceux qui veulent revenir, ils n'ont qu'à demander pardon... Sinon, ils peuvent tout simplement créer leur plateforme religieuse car le bicephalisme est interdit par la loi" , a conclu celui qui est également membre du Conseil économique et social.
Moise Dianyishayi