![Photo 7SUR7.CD](/sites/default/files/styles/article_2022/public/2022-05/LogoLicious_20220518_224221.png?itok=bhGINEJf)
Les enseignants des écoles catholiques de Lubumbashi ont amorcé un mouvement de grève à dater de ce mercredi 18 mai 2022. Ils dénoncent le non-respect des engagements du gouvernement de la République démocratique du Congo.
Ce mercredi, les portes des écoles catholiques dont Tuendeleye, Imara, Saint Boniface, Wema et autres sont restées fermer.
Selon Kadi Ilunga, président provincial du Syndicat national des enseignants du Congo contacté par 7SUR7.CD, après les échanges entre le banc gouvernemental et le banc syndical, il était prévu que le gouvernement congolais prenne en charge les nouvelles unités. Mais le mois d'avril dernier, plusieurs enseignants de ce grade n'ont pas été pris en compte, d'où le début de cette grève.
« Après négociation entre banc syndical et banc gouvernement, le gouvernement s'était engagé de payer le deuxième palier et de tous les nouvelles unités. Il était aussi question d'encourager les enseignants par des primes, après la paie du mois d'avril. Malheureusement, rien n'a été fait en dehors de quelques nouvelles unités qui ont été payées. C'est ainsi que les enseignants du primaire nous ont demandé qu'on puisse suspendre les cours jusqu'à nouvel ordre pour manifester notre mécontentement par rapport au non respect des engagements pris par le gouvernement », a-t-il déclaré à 7SUR7.CD.
Par ailleurs, le président provincial de SYNECAT a précisé que les enseignants des humanités les ont rejoints pour fustiger les propos tenus par le président de la RDC récemment dans l'Afrique de l'ouest. Ce qui, a-t-il ajouté, une seconde raison de l'arrêt de travail.
« Ceux du secondaire ont rejoint les autres pour dire que le chef de l'État a prononcé les propos discourtois à l'égard des enseignants sans aucun respect de ceux-là qui se battent jour et nuit bien que mal payés pour la formation de nos enfants. S'il y a un ça ne va pas, on se met au tour d'une table et on voit qu'est-ce qu'on peut faire pour que nous puissions améliorer. Nous demandons pardon au chef de l'État pour lui dire qu'est ce que nous lui avons fait. Du moins, qu'il comprenne que s'il y a à traiter, il est représenté par le ministère, par le premier ministre. Qu'il dise à ses représentants de voir comment nous pouvons améliorer, pas aller se plaindre en dehors du pays », a conclu Kadi Ilunga.
Ces enseignants affirment reprendre le travail dans deux jours pour permettre de finir l'année scolaire 2021-2022 en beauté.
Patient Lukusa, à Lubumbashi