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La Société Minière de Bisunzu (SMB) monte au créneau pour dénoncer « des allégations mensongères » portées contre elle ces dernières semaines, selon lesquelles, la société aurait recruté des policiers étrangers pour sécuriser son périmètre d'exploitation minière à Rubaya, dans le territoire de Masisi au Nord-Kivu.
Dans une déclaration faite à la presse locale mardi 12 avril 2022, la SMB affirme être détentrice d'un contrat de gardiennage qui la lie à la Police Nationale Congolaise et dont la taxe y afférente est régulièrement payée à la DGRAD. La société précise qu'une feuille de route sur la prestation des policiers des mines et des hydrocarbures qui sécurisent son périmètre, est même signée mensuellement par le commissariat provincial.
« Il n'y a aucun élément étranger sur notre site d'exploitation. L'ensemble des éléments qui nous sont fournis, le sont par le commissariat provincial de la Police. Ils sont identifiés auprès du commissariat et ils sont payés par l'État. Nous n'avons aucun policier étranger là-bas à Bisunzu », a déclaré Freddy Nzonga, directeur chargé de la traçabilité à la SMB.
La Société Minière de Bisunzu travaille essentiellement sur le coltan dans la zone minière de Rubaya en territoire de Masisi et son périmètre est souvent théâtre de plusieurs violences, suite notamment au conflit qui l'a longtemps opposée à une coopérative minière locale.
Ces derniers jours, les réseaux sociaux se sont enflammés au Nord-Kivu, suite à des accusations faisant état du recrutement des policiers étrangers par la SMB pour sécuriser son site minier. Les accusations font également état de l'implication d'un officier de la Police basé à Goma, mais elles sont balayées par ladite société.
Alphonse Muderwa