RDC : L'UNFPA note un taux élevé des grossesses non désirées et insiste sur la planification familiale 

Mardi 12 avril 2022 - 23:24
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Le Fonds des Nations-Unies pour la Population (UNFPA) va lancer son rapport sur l'état de la population mondiale, ce mercredi 13 avril 2022, en République démocratique du Congo. 

En perspective de cet événement, le Bureau de cet organe des Nations-Unies à Kinshasa a livré, ce mardi 12 avril, à la presse les résultats de ce rapport intitulé : "Comprendre l'imperceprible : agir pour résoudre la crise oubliée des grossesses non intentionnelles". 

D'après ce rapport présenté par Victor Rakoto, représentant adjoint de l'UNFPA en RDC, au niveau global, environ 50% de grossesses sont non souhaités, soit 121 millions de grossesses par année dans le monde. Parmi ces grossesses, indique la même source, 60% ont abouti à un avortement. 45% de ces avortements sont non médicalisés, renseigne ce même rapport.

Quant à la RDC, l'UNFPA note un taux élevé des grossesses non désirées. En plus, cette agence onusienne rapporte un taux élevé des besoins en planification familiale, soit 27% et des normes sociales dans certains endroits qui encouragent la fécondité.

Pour éradiquer ce phénomène, l'UNFPA insiste sur la mise en œuvre de l'égalité du genre et une gamme complète de planification familiale.

"Première chose, c'est l'égalité du genre. Une grossesse non désirée, c'est d'abord une discrimination, soit la femme a été violée soit elle a eu contre sa volonté. C'est d'abord un problème de discrimination. Si on arrive à éliminer et assurer l'égalité du genre et la non-discrimination contre les femmes, on va contribuer à atténuer les grossesses non désirées. Deuxième chose, c'est d'avoir une gamme complète de planification familiale et méthodes contraceptives disponibles à toutes les femmes et filles. Et aussi les soins de santé de reproduction de qualité disponibles à tout le monde", a déclaré le docteur Eugène Kongnuy, représentant-pays de l'UNFPA.

L'UNFPA martèle sur le fait que les femmes et filles doivent avoir la possibilité de décider de quand être enceintes, et où elles doivent bénéficier des soins de santé. 

Prince Mayiro