![7SUR7](/sites/default/files/styles/article_2022/public/2021-07/WhatsApp%20Image%202021-07-17%20at%2016.48.51.jpeg?itok=m25L0WPs)
L'ONG de défense des droits de l'homme la Voix des Sans Voix (VSV) se dit préoccupée par la restriction de l'espace politique par le gouverneur de l'Equateur Bienvenu Boloko Bolumbu, faisant allusion à l'interdiction de la vente d'essence aux motocyclistes qui devraient accueillir le président de l'ECIDé Martin Fayulu Madidi le week-end dernier, occasionnant ainsi la pénurie du carburant et la hausse des prix des courses par moto dans la ville de Mbandaka.
Elle l'a dit dans un communiqué signé ce lundi 11 avril 2022 et parvenu à 7SUR7.CD parlant d'un ordre venu du gouverneur de la province précitée.
« Il sied de souligner qu'avant l'arrivée de Martin Fayulu Madidi, le gouverneur de la province de l'Equateur aurait également demandé au commissaire provincial a.i de la Police Nationale Congolaise (PNC) d'interdire l'accueil du président de l'ECIDé et ancien coordonnateur de LAMUKA, à Mbandaka où il avait prévu de tenir un meeting populaire », lit-on dans ce document.
La VSV dénonce également la destruction et le démontage du pont situé dans le secteur de Zelanga sur l'axe Mbandaka-Bikoro dans la province de l'Equateur pour empêcher le passage de Martin Fayulu.
Au nombre de ces accusations, cette organisation de la société civile cite également des "actes d'intolérance politique et des violations des droits humains caractérisés par les brutalités suivies d'interpellations et arrestations arbitraires" des journalistes, défenseurs des droits humains et activistes pro-démocratie, députés provinciaux, entre 2021 et 2022 dont le gouverneur Bienvenu Boloko Bolumbu serait auteur sans qu'il ne soit inquiété par le gouvernement central.
La VSV invite par ailleurs les autorités congolaises à diligenter une enquête urgente pour rechercher les personnes ayant détruit et démonté les planches du pont Sis secteur Zelanga, de mettre un terme à l'instrumentalisation des jeunes pour des intérêts partisans et de respecter le droit de manifester pacifiquement et la liberté de circuler librement garantis par la constitution de la RD Congo et les instruments régionaux et internationaux relatifs aux droits humains.
Christel Insiwe