Le ministre national des droits humains séjourne dans la ville de Tshikapa depuis la mi-journée du dimanche 13 mars 2022. Fabrice Puela dit être venu chef-lieu du Kasaï pour lancer les « consultations nationales de la justice transitionnelle ».
« Nous sommes dans une grande caravane de la paix. Mais, il n'y aura paix que lorsqu'il y a justice. Cette justice dans sa configuration classique a des limites. C'est pourquoi, avec le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, il a été de plus en plus mis en avant le concept de justice transitionnelle. C'est dans ce cadre que nous nous retrouvons ici pour lancer les consultations nationales de la justice transitionnelle », a-t-il déclaré au micro de 7SUR7.CD.
Il s'est rendu le même jour à la prison centrale de Tshikapa pour se rendre compte des conditions des vies de détenus.
Devant le ministre des droits humains, les prisonniers ont présenté un tableau très sombre de leur conditions des vies dans cette maison carcérale, notamment le manque d'eau et de la nourriture. Mais aussi, la non régularisation de nombreux dossiers pénitentiaires.
Le ministre Fabrice Puela a promis de s'impliquer personnellement pour que de solutions appropriées soient trouvées avant sont retour à Kinshasa.
Il a également rassuré de la détermination du gouvernement central pour la construction d'une prison centrale à Tshikapa et la réhabilitation des prisons centrales de Luebo et d'Ilebo.
Fabien Ngueshe, à Tshikapa