Jean Christophe Carré, représentant de la Banque Mondiale, a été reçu le vendredi 4 février 2022 par le président de la chambre haute du parlement, Modeste Bahati Lukwebo.
Le nouveau partenariat de la RDC et la Banque Mondiale pour les 6 prochaines années ont été sur la table des échanges entre les deux personnalités.
A l'issue de la rencontre, le chargé des opérations de la Banque Mondiale en RDC a précisé à la presse que les thèmes de nouveau partenariat iront dans le sens d'appuyer la vision du président Tshisekedi pour accélérer notamment l'accès à l'eau et à l'électricité.
"Cette année calendaire, on va présenter au conseil d'administration deux nouveaux projets d'infrastructures. Un premier projet qui va vous permettre à goudronner les routes nationales 1 et 2 qui traversent les Kasaï et celle qui remonte vers la région des grands lacs. Et l'autre projet c'est pour accompagner la vision du président, accélérer l'accès à l'eau et à l'électricité", a expliqué ce représentant de la BM en RDC.
Dans la foulée, il a indiqué qu'une partie de ces fonds sera mise à la disposition du gouvernement pour rassurer les investisseurs privés et faire en sorte que le gouvernement ait un effet de levier avec l'argent public sur l'argent privé.
"C'est une nouveauté. Non seulement l'argent public que nous amenons au nom du gouvernement, mais aussi l'argent privé. C'est-à-dire mettre en place des partenariats publics-privés. Parce qu'il est évident pour tout le monde que vous (RDC) ne pouvez pas financer toutes les infrastructures compte tenu de l'immensité de la population et du pays, seulement avec l'argent public, donc il faut attirer l'argent privé", a-t-il expliqué.
Selon le cabinet de Bahati Lukwebo qui cite Jean-Christophe Carré, l'enveloppe qui attend la validation du conseil d'administration dans le cadre de ce nouveau partenariat est estimée à 9 milliards de dollars américains sur 6 ans, soit 1,5 par an.
Moise Dianyishayi