
La Voix des Sans Voix pour les droits de l'homme (VSV) fustige la répression de la marche pacifique organisée le mercredi 17 novembre 2021 par les forces vives à Mbandaka dans la province de l'Equateur.
A en croire cette ONGDH qui s'est exprimée à travers un communiqué publié vendredi dernier, la Police Nationale Congolaise a réprimé cette marche qui n'était pas autorisée d'après elle.
"Le 17 novembre 2021, la Police Nationale Congolaise (PNC) a réprimé ladite marche pacifique qui devrait partir du Rond-point Mabele Élisi à Mbandaka 3 sous prétexte que ladite marche n'a pas été autorisée. Dès le début de la marche, plusieurs personnes dont l'activiste Joseph Bayoko et le journaliste Chillacy ont été arrêtés et jugés en procédure de flagrance. Cependant, il revient à la VSV que la procédure en flagrance a été suspendue et les 5 personnes arrêtés sont actuellement détenues à la prison centrale de Mbandaka", lit-on dans ce communiqué.
La VSV a, pour ce faire, invité les autorités congolaises à garantir le bon déroulement des manifestations pacifiques.
"Elle demande aux uns et autres de recourir à l'élégance dans leurs propos et d'éviter toute forme d'incitation à la violence. La VSV demande aux autorités provinciales de tout mettre en œuvre pour garantir le bon déroulement des manifestations pacifiques à travers un bon encadrement de la police nationale congolaise, la libération de tous les militants pro- démocratie arrêtés et jugés en procédures de flagrance", indique ce communiqué.
Par ailleurs, la VSV qui a signalé que la Radio Télévision Sarah dans la même ville a été scellée par le gouvernement provincial, exige sa réouverture en vue de permettre à celle-ci de reprendre ses émissions.
Notons que plusieures forces vives ont organisé une marche le mercredi 17 novembre dernier pour exiger le départ du gouverneur réhabilité Bobo Biloko Bolumbu.
Christel Insiwe