
À travers une note de plaidoyer adressée à Bintou Keita, représentante spéciale du secrétaire général des Nations-Unies en République démocratique du Congo, des organisations des jeunes regroupées au sein de la plateforme, Ligue des jeunes pour l'émergence du Congo (LYREC), souhaitent « l'institutionnalisation » de ONU-Jeunes, qui sera une entité des Nations-Unies consacrée à la protection, la promotion, l’autonomisation et la participation des jeunes.
Il ressort de ce document dont une copie est parvenue à la rédaction de 7SUR7.CD le jeudi 21 octobre 2021, que dans un monde où les jeunes représentent plus de la moitié de la population mondiale (soit 50,5%), « il devient impératif de repenser l'attention accordée à ces derniers, dont le rôle reste sans nul doute, incontournable pour la continuité du combat pour la réalisation du développement durable et la consolidation de la paix et de la sécurité pour tous et partout ».
Ces organisations appellent l'ONU, à prioriser l'avancement de l'agenda jeunes, paix et sécurité.
« L’avancement de l’agenda : Jeunes, Paix et Sécurité ; devrait donc être inscrit continuellement, non seulement dans les priorités des travaux aux Nations-Unies, mais aussi et surtout dans toutes les réflexions et actions relatives aux enjeux de réalisation des Objectifs de développement durable », lit-on dans cette note de plaidoyer signée par Justus Tshikona coordonnateur de LYREC.
Justus Tshikona qui est en même temps coordonnateur adjoint au secrétariat technique national pour l'implémentation de la Résolution 2250, ajoute que « la création de ONU-JEUNES permettra de soutenir l'effort des États à mieux promouvoir les droits des jeunes et leur participation effective dans la consolidation de la Paix et de la sécurité dans leurs milieux de vie ».
Il sied de souligner que ces jeunes disent s'inspirer de la création de l'ONU-Femme, qui selon eux, a marqué un nouveau tournant dans l’histoire de la lutte pour la promotion des droits des femmes à travers le monde.
Alain Saveur Makoba, à Kananga