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La cellule de communication du ministère de l'Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU) dément les informations relayées par certains médias faisant état de l'exigence qu'aurait faite Muhindo Nzangi aux agents missionnaires chargés du contrôle de scolarité des étudiants finalistes des établissements publics de l’enseignement supérieur et universitaire, de payer une retro-commission de 10%.
Dans une mise au point transmise ce samedi 04 septembre 2021 à 7SUR7.CD, elle dénonce une campagne de diabolisation et de calomnie contre la personne de M. Nzangi, mise en œuvre par ses prédécesseurs notamment Steve Mbikayi pour saper son image.
« Depuis le mois passé, le contrôle de viabilité et scolarité des établissements de l'ESU a été lancé dans toutes les provinces de la République. Les équipes des missionnaires sont composées des membres du secrétariat général et les membres du cabinet du ministre de l'ESU. Contrairement aux années antérieures, cette année, le ministre Muhindo Nzangi exige le sérieux et demande aux missionnaires de faire rapport pour favoriser les participants aux états généraux de réfléchir sur les solutions à apporter. Engagée dans une sale campagne de saboter les actions menées par le nouveau patron de l'ESU, les équipes de communication de ses prédécesseurs composées des journaleux, après avoir fait avec insuccès beaucoup de chantage au cabinet Nzangi, les voilà alimenter les réseaux sociaux avec des articles qui distillent la jalousie, la haine », affirme la cellule de communication du ministère de l'ESU.
D'après la même source, les accusations portées contre M. Nzangi ne relèvent que de la mauvaise foi et de la manipulation.
« Le dernier article date du vendredi 03 septembre publié par un site nouvellement créé et archi connu pour le chantage et la calomnie, propre à un collaborateur de Steve Mbikayi, ancien ministre de l'ESU. Sans prouver, le rédacteur de l'article cite le ministre Muhindo d'avoir réclamé 10% aux missionnaires, en présentant une lettre du secrétaire général à l'ESU Pontien Kamina Kabangu, qui demande aux inspecteurs déployés dans les universités pour le contrôle de viabilité et scolarité de reverser un pourcentage de 10% pour assurer le fonctionnement de la commission préposée pour le traitement et la compilation des rapports que chaque groupe de missionnaires est obligé à faire après avoir fait le terrain. Ceci explique clairement et indique où vont le 10% que demande le secrétariat général de l'ESU. Attribué cela au ministre Muhindo Nzangi est une calomnie », fait-elle savoir.
Elle rappelle que « le ministre M. Nzangi est engagé conformément à la vision du chef de l'État, d'apporter les grandes réforme dans le secteur de l'enseignement supérieur et universitaire afin de l'assainir. Il va tout droit vers les grandes prouesses et cela lui attire la jalousie de certains de ses prédécesseurs à la tête de l'ESU ».
« En fin réformiste, Muhindo Nzangi, depuis son avènement à la tête de l'ESU ne cesse de démontrer sa ferme volonté de réformer le secteur. Et cela passe par plusieurs étapes notamment le controle sévère de scolarité et viabilité des établissements de l'Esu afin d'aboutir à la grande messe attendue depuis 25 ans: les états généraux de l'ESU. Chose que ses prédécesseurs n'ont pas pu réaliser », souligne la cellule de communication du ministère de l'ESU.
Dès sa prise des fonctions, M. Nzangi avait fait savoir qu'il est porteur d'une vision réformatrice. Il avait commencé par toucher les points les plus sensibles notamment l'interdiction de la vente des syllabus, refus d'augmenter les frais, la signature de plus d'un million de diplômes laissés par ses prédécesseurs et bientôt la tenue des états généraux.
Merveil Molo