Le mouvement Rien Sans les femmes (RSF) organise un atelier de renforcement des capacités des animatrices de paix.
Débuté ce lundi 31 mai à Kinshasa, cet atelier de 2 jours vise à contribuer à améliorer les capacités et les compétences des bénéficiaires à conduire les dialogues communautaires et si possible, mettre en place des noyaux des animatrices de paix.
Ces dernières pourront à leur tour, répercuter les acquis de ladite formation à la population.
"Ici nous sommes en train de capaciter les animatrices de la paix qui vont aller sur terrain pour former d'autres. Elles ont été choisies parce qu'elles font partie de la structure de la résolution 1325, qui se trouve au niveau national et qui est pilotée par la ministre du genre et elles se trouvent au niveau local où elles vont réellement descendre à la base pour former la population à la conscience de la paix " a affirmé Annie Matundu formatrice et consultante genre-présidente de WILPF/RDC.
Et de renchérir : "Aujourd'hui on les a formé en ce qui concerne le genre, le leadership, le conflit et on a fait un rappel de la résolution 1325, demain on va pouvoir les capacités dans tout ce qui est technique d'animation, pour qu'elle puisse savoir quand on descend sur terrain comment on peut animer, comment on peut former les autres, pour qu'il n'y ait pas de résistance donc c'est la matière que nous sommes en train de leur donner pour qu'elle soit réellement animatrice de la paix", a-t-elle indiqué.
Signalons par ailleurs que les formateurs comptent produire à la fin de cette formation qui sera sanctionnée par la remise des certificats aux lauréats, un guide de formation des animatrices de paix et 20 femmes formées sur comprendre le conflit, et la création des noyaux dans différentes communes.
Il sied de noter que cet atelier est le fruit du projet Tufaulu-Pamoja mis en place par Rien Sans les Femmes (RSLF) et la commission épiscopale justice et paix (CEJP) appuyée par l'Agence catholique pour le développement (Cafod) et financé par l'ambassade de Suède.
L’objectif général est de renforcer les capacités et les compétences de 220 personnes à raison de 20 personnes pour chaque axe, en vue d’améliorer la participation des femmes à la consolidation de la paix pour contribuer à la prévention et au maintien de la paix dans les 11 points de coordination.
Christel Insiwe