En marge du lancement de la campagne de sensibilisation de la population congolaise sur les réformes électorales samedi dernier à Kinshasa, le porte-parole du Comité Laïc de Coordination (CLC) est revenu sur le processus de désignation de nouveaux membres de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
Maître Hervé Diakiese a, quant à ce, appelé à éviter de designer les personnalités, selon ses termes, au militantisme actif qui viendraient travailler à la centrale électorale pour les intérêts de leurs partis politiques.
"Il faut éviter qu'on ait des personnalités au militantisme actif inféodé à une famille politique donnée. Mais que nous ayons davantage des personnalités ayant une expertise sur la question électorale, qui ne viennent pas comme des ambassadeurs des groupes qui les ont désignés mais comme des acteurs experts, des hommes d'État au service de la population", a-t-il déclaré.
Quant à la tenue des élections prochaines en République démocratique du Congo, il a rappelé que c'était un droit et non une faveur ou un cadeau.
"Il ne faut pas oublier, les élections, c'est l'exercice de la souveraineté de notre population. Ce n'est pas une faveur, ce n'est pas un cadeau, c'est un droit et c'est une garantie de légitimité de tous nos dirigeants issus des urnes", a renchéri le porte-parole des catholiques laïcs, Me Hervé Diakiese.
Pour rappel, le processus de désignation des membres de la CENI a été relancé en mars dernier après plusieurs mois d'arrêt dû aux divergences entre les confessions religieuses sur le choix de Ronsard Malonda à la tête de cette institution d'appui à la démocratie. Un choix qui avait été également rejeté par le président de la République Félix Tshisekedi, appelant au consensus sur le remplaçant de Corneille Naanga, actuel président de la centrale électorale.
Prince Mayiro