
A l'occasion de la journée mondiale de l'hygiène menstruelle célébrée ce 28 mai 2021 sous le thème " action et investissement en faveur de l'hygiène menstruelle et de la santé" la gynéco-obstétricienne en formation à l'hôpital général de référence de Kinshasa et des cliniques universitaires de Kinshasa Josly Mayo a proposé une large diffusion des informations sur les menstrues et l'hygiène menstruelle, à travers les médias pour une meilleure communication sur la question.
"Multiplier les campagnes d'information sur les menstruations et l'hygiène menstruelle par des experts en la matière, en utilisant tous les moyens de communication possibles. L'hygiène menstruelle doit être enseignée à l'école aussi bien aux filles qu'aux garçons. La famille qui est là cellule de base, doit être suffisamment informée, les parents et les enfants" a-t- elle fait savoir.
Pour elle, il faut également une sensibilisation de la communauté sur le sujet par les leaders d'opinions, qui doivent combattre le tabou et les contraintes sociales autour des menstrues.
Elle suggère en outre un accompagnement de la femme dans la gestion de ses menstrues, en lui dotant des infrastructures pour faire face à cette état physiologique.
"(...) Par là nous entendons de l'eau propre, des infrastructures sanitaires adéquates dans les cours d'écoles, locaux de service et même dans nos marchés" a-t-elle renchérit.
Par ailleurs, Josly Mayo renseigne qu'une mauvaise hygiène menstruelle affecte plusieurs aspects de la vie de la femme. Les menstrues étant composées d'éléments biologiques, se décomposent et libèrent des odeurs désagréables.
Elle recommande cependant de se doucher pendant les menstrues, à l'eau propre et du savon deux fois par jour, d'utiliser au moins deux serviettes hygiéniques à usage unique, et de porter des sous-vêtements en coton et bien soignés.
Christel Insiwe