RDC : Le gouvernement appelle à une prise de conscience nationale pour la préservation de la biodiversité

Samedi 22 mai 2021 - 16:56
Image
7SUR7

A l'occasion de la journée internationale de la diversité biologique, célébrée le 22 mai de chaque année, la vice-premier ministre de l'environnement et de développement durable, Eve Bazaiba appelle a une prise de conscience nationale sur certaines activités humaines qui menacent les ressources biologiques, indispensables pour le bien-être humain.

D'après Eve Bazaiba, malgré l'indispensabilité des ressources  biologiques pour la vie humaine, les pressions anthropiques ne cessent d'accroître, menaçant même leur existence.

"En dépit de l'évidence du rôle primordial de la biodiversité pour notre bien-être, certaines activités que nous menons menacent sérieusement l'existence de nos ressources biologiques, concourent à leur disparition et compromettent gravement le fonctionnement des écosystèmes", lit-on dans sa déclaration.

Parmi les principales menaces qui pèsent sur la biodiversité de la RDC, selon Eve Bazaiba,  figurent l'agriculture itinérante sur brûlis, la déforestation, la persistance du braconnage, l'occupation des aires protégées par les groupes armés et les populations locales, l'introduction des espèces exotiques envahissantes et l'exploitation minière.

Définie comme étant toutes les formes de vie sur la planète terre, la biodiversité rend multiples services, tant au niveau local que mondial. D'après le Programme des Nations-Unies pour l'environnement (PNUE), plus de 80 % de l’alimentation des êtres humains est assurée par des plantes. Près de 80 % des habitants dans les  zones rurales des pays en développement recourent aux médicaments traditionnels à base de plantes pour les soins médicaux de base. Les poissons assurent 20 % de l’apport protéique à environ 3 milliards de personnes.

Selon une étude publiée dans la revue "Nature" le 21 avril dernier par l'Institut de recherche pour le développement (IRD) en collaboration avec le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), entre 2010 et 2020, 1,5 à 2 millions d’hectares de forêts ont disparu chaque année dans la zone Afrique centrale et Afrique de l’Ouest. Et d'ici 2085, ces forêts risquent de disparaître si rien n'est fait.

Bienfait Luganywa

 

Bannière 1xBet Catfish