Dans une déclaration faite à la presse le 31 mars 2021 sur la situation en République démocratique du Congo, le Conseil de Sécurité de l'ONU s'est déclaré préoccupé par la poursuite des violences intercommunautaires et la recrudescence de l’activité des groupes armés dans les provinces orientales du pays, notamment des Forces Démocratiques Alliées (ADF), au Nord-Kivu et en Ituri, et des nombreux groupes armés locaux au Sud-Kivu.
En outre, les membres du Conseil de Sécurité ont réaffirmé leur condamnation de tous les groupes armés qui sont actifs dans le pays et demandé à tous les acteurs de mettre un terme à la violence ainsi qu’aux violations du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire et aux atteintes à ces droits.
"Les membres du Conseil se sont déclarés inquiets de la situation humanitaire en cours, au vu de l’augmentation considérable du nombre de personnes qui ont besoin de protection et d’une aide humanitaire", a indiqué Linda Thomas-Greenfield, présidente du Conseil de Sécurité pour le mois de mars, qui a lu la déclaration.
Par ailleurs, ils ont demandé au Gouvernement de se pencher sur les causes profondes de la situation humanitaire en cours et aux partenaires d’accroître leur aide au Gouvernement congolais pour qu’il puisse résoudre ces difficultés.
Les membres du Conseil ont réaffirmé leur "ferme attachement" à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo. Ils ont également réaffirmé leur soutien et leur attachement, en collaboration avec les acteurs régionaux et les partenaires internationaux, à la consolidation de la paix, à la stabilité et au développement en République démocratique du Congo.
"Ils ont également réaffirmé leur plein appui à la MONUSCO et à la nouvelle Représentante spéciale, Bintou Keita, et engagé le Gouvernement de la République démocratique du Congo à participer à l’élaboration d’un plan de transition détaillé en vue d’un retrait progressif et échelonné de la Mission", conclut la déclaration.
Jephté Kitsita