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Le Haut Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés (UNHCR) a mis en place un plan d'action pour lutter contre les exploitations et abus sexuels en République Démocratique du Congo.
Ce plan d'action a été validé au cours d'un atelier tenu par cette agence onusienne, du 09 au 11 mars 2021, à Kananga au Kasaï-Central.
"Le plan d'action est trop vaste mais je vous donne les quatre piliers : le premier pilier consiste à l'engagement avec les communautés, c'est-à-dire consulter les communautés pour savoir ce dont ils ont besoin. Le deuxième pilier consiste à la prévention, c'est-à-dire développer certains nombres de prévention pour prévenir de cas d'abus et d'exploitations sexuels. Troisième pilier c'est au niveau de la réponse. C'est-à-dire dans le cas où nous avons les victimes qu'est-ce que nous pouvons faire ? Le dernier pilier c'est au niveau de la coordination, comment nous devons coordonner avec les autres acteurs, comment coordonner au sein même de UNHCR", a déclaré à la presse Pierre Atchom, représentant adjoint chargé de protection du HCR.
Dans la foulée, il ajoute que les abus et exploitations sexuels constituent "un fléau qui est sanctionné par la tolérance zéro" et qu'il faudra que tout le monde prenne cela en compte, au moment où il sait qu'il doit mener un certain nombre d'activités.
Il sied de noter que les participants à cet atelier sont venus de différents bureaux du UNHCR en RDC. Il s'agit notamment de sous délégation de Goma, sous-délégation de Aru, sous-délégation de Gbadolite et bureau de la représentation nationale de Kinshasa y compris les bureaux de Kananga ainsi que celui de la représentation régionale de Pretoria en Afrique du Sud.
Alain Saveur Makoba, à Kananga