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Une femme présumée rebelle d'Allied Democratic Forces (ADF) est aux arrêts à Mangina, une entité qui se situe à une trentaine de kilomètres de la ville de Beni, depuis le samedi 26 décembre 2020. Son arrestation a eu lieu au quartier Kasithu.
D'après le chef de la localité de Masiriko, qui rapporte l'information, cette présumée rebelle a été, par la suite, remise aux services de sécurité pour un interrogatoire.
Il appelle ainsi les habitants de Mangina à rester en alerte vu la menace terroriste qui pèse encore sur la ville et le territoire de Beni.
« Nous continuons d'appeler notre population de Mangina et environs à rester vigilante puisque des rumeurs continuent de circuler disant que l'ennemi va attaquer la région durant cette période des fêtes. La population a attrapé cette femme. Elle est vraiment suspecte puisqu'elle n'est ni connue dans le milieu et elle même ne maîtrise pas le milieu dans lequel elle se trouve. Elle raconte qu'elle a manqué son groupe d'appartenance. Et on se demande s'il s'agit de quel groupe ? Elle n'est pas vraiment connue. C'est pourquoi la population a jugé bon de la stopper et la remettre aux services de sécurité », a expliqué à la presse locale, le Mwami Shukurani Kalunga, chef de la localité de Masiriko.
Beni fait encore face aux attaques mises à l'actif des rebelles d'Allied Democratic Forces (ADF). Actuellement, les violences meurtrières s'accentuent dans le secteur de Ruwenzori. Samedi dernier, le gouverneur du Nord-Kivu, Carly Nzanzu Kasivita, a appelé à la conjugaison des efforts entre la population et l'armée pour mettre fin aux tueries dans l'Est.
Joël Kaseso, à Butembo