La Banque Centrale du Congo (BCC) et la Cellule d'Exécution des Financements en faveur des États Fragiles (CFEF) ont lancé un atelier axé sur les travaux de validation de l'avant-projet de révision de la loi n°002/2002 du 02 février 2020 portant dispositions applicables aux coopératives d'épargne et de crédit, ce mardi 03 novembre 2020 à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu.
Ces travaux ouverts par la vice-gouverneur du Nord-Kivu prendront 4 jours, et d'après la BCC, ils permettront d'améliorer et d'innover la nouvelle loi en tenant compte notamment des faiblesses observées dans le fonctionnement des coopératives d'épargne et de crédit dont les défaillances liées à leur mode de gouvernance.
« Il y a eu trop de désordres dans ce domaine (coopératives d'épargne et de crédit, ndlr), mais la population doit se rassurer que, la banque centrale qui a ce devoir d'encadrer les opérateurs financiers, a pris la chose en charge pour que dans l'avenir il n'y ait pas ce qu'on a décrié aujourd'hui », a déclaré à 7SUR7.CD, Alphonse Malem directeur provincial adjoint de la BCC au Nord-Kivu.
Les réflexions vont également tenir compte « de la nécessité de protéger les épargnants et les emprunteurs, des spécificités de la RDC, du niveau d'alphabétisation de la population, de la volonté d'améliorer l'offre des services financiers aux personnes vulnérables et exclues du système financier classique, de la promotion du réseautage des coopératives d'épargne et de crédit pour plus d'efficacité, du besoin impérieux d'une forte synergie entre les institutions financières du pays ainsi que du financement spécifique de la population dans l'arrière-pays, principalement impliquée dans le secteur agricole ».
Il sied de souligner que cette révision a été décidée par la Haute Direction de la BCC avec l'approbation du chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et le financement de la Banque Mondiale.
Glody Murhabazi, à Goma