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Les organisations de la société civile du Sud-Ubangi ont, dans leurs notes de plaidoyer déposées le mercredi 02 septembre 2020 aux autorités provinciales, donné les principales causes des conflits fonciers devenus monnaie courante dans cette province.
D'après la société civile du Sud-Ubangi, parmi ces principales causes, il y a « le non-respect des procédures d'attribution des terres ou de code foncier, l'ignorance des limites administratives, le manque des cartes actualisées par l'institut géographique national, l'explosion démographique, la justice non distributive, la mauvaise exécution des jugements, la corruption et la concussion ».
Cette situation, poursuit la même source, occasionne plusieurs conséquences notamment la justice populaire, les affrontements entre les communautés avec des tueries, incendies et destruction méchante et met un « frein au développement et au relèvement communautaire ».
Pour y remédier, le président du cadre de concertation de la société civile du Sud-Ubangi, Jules Mopila, suggère la « bonne administration de la justice, la réhabilitation et l'ouverture des tribunaux de proximité ainsi que le respect de la loi foncière ».
Le Sud-Ubangi est une province à vocation agricole et les conflits fonciers sévissent dans quasiment tous ses territoires.
Selon une certaine opinion, les autorités provinciales doivent saisir la balle au bond pour s'impliquer davantage afin d'éviter ces conflits fonciers qui freinent le développement du Sud-Ubangi et qui parfois occasionnent des cas des tueries à l'intérieur de cette province.
César Augustin Mokano Zawa, à Gemena