Le groupe de 12 personnalités politiques et sociales signataires de l'appel du 11 juillet pour le consensus électoral en RDC, a échangé le jeudi 6 août 2020 avec la Commission d'Intégrité et Médiation Électorales (CIME).
À l'issue de la rencontre, le député national Jacques Djoli, qui a fait le compte rendu des échanges, s'est réjoui du fait que les pères spirituels ont compris le sens de leur démarche.
"Hier nous avons été à la CENCO, aujourd'hui nous sommes auprès de la CIME. La confiance se construit par des échanges et non par ce que vous pouvez entendre. C'est dans cette perspective que nous sommes venus ici aujourd'hui. Nous sommes venus leur expliquer le sens de notre appel du 11 juillet, ensuite le sens de notre démarche. Nous avons été heureux d'avoir été compris malgré un certain nombre d'éléments de méfiance qui ont été transmis à nos pères spirituels", a déclaré Jacques Djoli.
En outre, l'élu du Mouvement de Libération du Congo (MLC) a insisté sur le fait que la démarche du groupe de 12 consiste notamment à lutter contre le glissement en 2023, contrairement à ce que certains acteurs politiques racontent.
"Aujourd'hui, nous sommes tous conscients qu'il ne faut pas de glissement. Nous partageons cette perspective, c'est pourquoi nous voulons que très rapidement nous tombions d'accord sur nos convergences, et que ces convergences soient mises autour des institutions et qu'ensuite nous puissions aller de manière apaisée, consensuelle et confiante aux élections de 2023" conclut Jacques Djoli.
Il sied de rapper par ailleurs que le groupe de 12 dans son cahier de charge relatif aux réformes électorales préconise notamment la réforme de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et celle de la loi électorale.
Jephté Kitsita