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Le ministère des finances a publié le Plan de trésorerie (PTR) du second semestre 2020, subséquent du budget général avec des recettes de l’ordre de 3.674 milliards FC, soit 1,837 milliard USD au taux de 2.000 FC le dollar américain et des dépenses estimées à 4.245 milliards FC, équivalent de 2,122 milliards USD.
C'est ce que renseigne un communiqué du cabinet du ministre des finances, Sele Y., parvenu à 7SUR7.CD ce vendredi 07 août 2020.
Le plan de trésorerie du budget général du deuxième semestre, de manière spécifique, situe les recettes fiscales et non fiscales à 3.674 milliards de FC contre des dépenses de 4.245 milliards de francs congolais. Il en résulte un déficit de 571 milliards francs congolais couvert par l’appui budgétaire, à raison de 368 milliards francs congolais et les produits de Bons du Trésor pour 201 milliards francs congolais.
Le cabinet du ministre des Finances dit avoir tenu compte, dans sa publication, de la conjoncture économique de la RDC, qui est affectée par la crise sanitaire de la covid-19.
« L’économie congolaise, à l’instar de toutes les économies de la planète, a été sévèrement affectée par la crise sanitaire liée à la covid-19. À la suite de ce qui précède, tous les paramètres de base du précédent PTR, publié en date du 27 janvier 2020, sont dépassés. Il a donc fallu procéder à un ajustement dudit plan au regard notamment du repli du niveau des recettes publiques», indique le cabinet du ministre des finances.
La même source rappelle que le Budget 2020 tel que voté au Parlement et promulgué par le président de la République se chiffre à 18,545,2 milliards francs congolais, qui représentaient environ 11 milliards USD au taux budgétaire annuel moyen de 1.687 (mille six cent quatre-vingt-sept) francs congolais pour un dollar américain.
Ce budget est totalement dépassé à ce jour à cause de la faible mobilisation des recettes au premier semestre de l’année.
Pour rappel, à cause du coronavirus, la plupart des activités avaient été suspendues durant environ 4 mois sur toute l'étendue du pays. Cela a empêché les services de l'Etat de collecter des impôts et taxes auprès des contribuables, constituant au passage un manque à gagner énorme. Conséquence : l'assiette fiscale s'est amoindrie.
Tridon Ilunga