La RDC a, au moins, enregistré 4000 cas de violations des droits de l'homme entre les mois de janvier et juin 2020.
C'est ce que renseigne un rapport semestriel du Bureau Conjoint des Nations-Unies aux Droits de l'Homme ( BCNUDH) rendu public ce mercredi 5 août.
Ce rapport note une hausse de 35% par rapport au nombre des cas enregistrés par la RDC au premier semestre de l'année 2019.
Il indique que ces actes de violations des droits de l'homme ont surtout été commis dans les provinces de la RDC, principalement dans la part Est du pays.
Les provinces les plus touchées, renseigne le rapport, sont l'Ituri, le Maniema, l'ex- grand bKatanga et les trois Kasaï.
Ce rapport recense par ailleurs plus de 1300 exécutions sommaires au cours de ce semestre dû à l'activisme des groupes armés.
Il pointe principalement du doigt les assaillants armés de Djugu dans l'Ituri, le Nyatura, le FDLR, ainsi que le NDC rénové.
Ce rapport attribue aussi cette hausse d'exécutions sommaires aux groupes armés Maï-maï et Mazembe, dans le Nord-Kivu, Raïra Mutomboki dans le Sud-Kivu, précisément dans les hauts plateaux de Fizi, Uvira et Muenga et à bien d'autres dans la province de Tanganyika.
Il convient de rappeler que les populations civiles de la partie Est de la RDC sont régulièrement exécutées et forcées de quitter leurs villages à cause de l'insécurité causée par la présence d'une multitude de groupes armés dans ce coin du pays.
Orly-Darel Ngiambukulu