Une voiture "Ketch" a heurté un homme, la quarantaine révolue, hier mercredi 22 juillet, aux environs de 20 heures, à l'arrêt quartier I dans la commune de N'djili, sur le boulevard Lumumba, dans le district de la Tshangu.
L'homme qui traversait la chaussée du côté de la commune de N'djili pour la commune de Masina a trouvé la mort sur place, le crâne fracassé.
Le véhicule qui l'a heurté, en partance vers l'aéroport de N'djili, a pris fuite laissant le corps de la victime à même la chaussée, inondé par le sang qui coulait de la blessure sur la tête.
Quelques motards ont essayé, sans succès, de poursuivre cette voiture qui a vite disparu dans la nature sous le regard indifférent des policiers de la circulation routière se trouvant au croisement de l'avenue Kimbuta en son croisement avec le boulevard Lumumba.
" C'est triste de voir un homme mourir comme ça. Il a été cogné par une voiture qui roulait à très vive allure. C'est qui est choquant est que le véhicule a fui après avoir heurté cet homme", a rapporté un commerçant trouvé sur place.
" Nous pensons qu'il est temps de penser à doter nos routes des caméras devant permettre de retrouver des délinquants lors des situations pareilles. Ce qui permettrait de les mettre devant leurs responsabilités et de réparer tant soit peu les dommages causés", a proposé Jérôme, tenancier d'un débit de boisson dans les parages.
Les éléments de la police qui sont venus faire le constat quelques minutes après n'ont trouvé aucune pièce d'identité sur la victime pouvant permettre de l'identifier.
Il convient de rappeler que le boulevard Lumumba dans son tronçon compris entre les arrêts Debonhome et Kimbuta fait l'objet des embouteillages monstres à partir de 16 heures locales consécutifs à la construction en cours d'un saut- de - mouton (viaduc).
Cette situation pousse des conducteurs, contraints d'atteindre le versement fixé par les propriétaires des véhicules, à se frayer à tout prix des voies de sortie jusqu’à perdre de fois le contrôle des volants de leurs engins. Parfois, la suite est bien tragique, comme c'est le cas déploré aujourd'hui.
Orly-Darel Ngiambukulu