
Dans un communiqué transmis ce mercredi 24 juin 2020 à 7SUR7.CD, le Fonds Social dément avoir exigé un « vaccin contre la Covid-19 » à ses ouvriers de Goma employés dans le cadre du Projet de Réponse Sociale à la crise de la Maladie à Virus Ebola (PRSMVE), contrairement à des rumeurs qui circulent sur la toile depuis quelques jours.
Dans ce projet, le Fonds Social de la RDC donne des emplois temporaires à plus de 60.000 personnes vulnérables au Nord-Kivu et en Ituri, à travers des Travaux à Haute Intensité de mains d'œuvre, précisément dans les zones de santé touchées par la maladie à virus Ebola.
Cette institution affirme qu'elle met en place des mesures pour assurer la protection individuelle des ouvriers.
Parmi ces mesures figurent le port obligatoire des équipements de protection individuelle par les travailleurs. Le Fonds Social de la RDC, les suggère aussi de se faire administrer le vaccin antitétanique, étant donné que les outils qu'ils utilisent aux chantiers sont tranchants et les exposent à des blessures.
Dans un point de presse animé ce mercredi, Crispin Banywesize chef d'antenne intérimaire du Fonds Social de la RDC au Nord-Kivu, a assuré que le vaccin antitétanique n'est pas non plus une condition suffisante pour bénéficier de cet emploi, car il se fait administrer de manière volontaire et il intervient en dernier lieu dans le processus de recrutement.
L'antenne provinciale du Fonds Social de la RDC, proteste « énergiquement contre cette campagne diabolique de nature à ternir inutilement son image pour des objectifs inavoués, de la part de ses instigateurs ».
Glody Murhabazi, à Goma