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La première dame de la République Denise Nyakeru Tshisekedi a suggéré, mardi 23 juin dernier, le déploiement dans les zones des conflits des troupes militaires, policières et onusiennes majoritairement féminines pour renforcer la lutte contre les violences sexuelles en cette période de Covid-19.
C'était au cours de la réunion virtuelle qu'elle a organisée en collaboration avec le Fonds des Nations-Unies pour la Population (UNFPA) et le Bureau Conjoint des Nations-Unies aux Droits de l'Homme (BCNUDH), pour évoquer la lutte contres les violences basées sur le genre liées aux conflits dans le contexte pandémique.
"Je peux aussi proposer un déploiement des troupes majoritairement féminines dans les zones de conflit. Ceci peut s'appliquer à nos FARDC, à notre police ou encore aux troupes de maintien de la paix des Nations-Unies", a-t-elle dit.
L'épouse du chef de l'État Félix Tshisekedi a, par ailleurs, renouvelé sa disponibilité à accompagner les acteurs impliqués dans la lutte contre les VBG sur toutes leurs formes.
"Si vous ne trouvez pas d'inconvénients, je propose que nous puissions rédiger un plaidoyer qui faira la synthèse de toutes les solutions et innovations proposées au cours de cette réunion, et dont je me ferai le plaisir d'apporter là où il faudra. Vous pouvez compter sur moi. Plus nous serons nombreux, plus nous pouvons faire bouger les lignes. Je réitère ma disponibilité pour accompagner tous les acteurs qui le souhaiteront, dans cette lutte contre les violences sur toutes leurs formes", a indiqué Denise Nyakeru Tshisekedi.
Pour mener à bon port la lutte contre les violences sexuelles liées aux conflits, le gouvernement congolais représenté par la ministre du genre, ainsi que ses partenaires ont à l'unanimité plaidé pour le renforcement de la lutte contre l'impunité, l'amélioration de la prise en charge au niveau de la prévention et de la sensibilisation.
En outre, ils ont félicité le gouvernement pour la réactivation du numéro vert 122 qui permettra d'atteindre toutes les victimes des VBG à travers la République, en vue d'une prise en charge médicale, sociale et psychologique.
Parmi les personnalités qui ont participé à cette réunion, il y a entre autres, la représentation du secrétaire général de l'ONU chargé de la lutte contre les violences faites aux femmes, la conseillère spéciale du chef de l'État en charge de la jeunesse et de la lutte contre les violences faites aux femmes, les représentants de l'UNFPA et du BCNUDH, les professionnels des médias, les ambassadeurs de Canada, États-Unis et de la Suède.
Prince Mayiro